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Le cahier de brouillon de Joe Krapov
25 mars 2011

Monsieur William, vous manquez de tenue, qu'alliez vous faire dans la petite rue ? (Joe Krapov)

Avec ce qui restait de Waterman dans son encrier et le peu de discernement qui est le sien, mon frère aîné, William Krapov, qui aime bien parler de lui à la troisième personne, comme Alain Delon, a rédigé non pas une mais neuf lettres ! Ce sont celles de son « Abécédaire du printemps qui passe » ou plutôt de son «Dictionnaire personnel» : il n'a rien à envier au blog de la plus célèbre admiratrice Italianophile de Fernand Raynaud (Adrienne) ni non plus au fameux « Dictionnaire de la rousse » de Pierre Kovboï. Cliquez sur les chiffres de 1 à 9 ci-dessous pour lire son dico en forme de polar.

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Z comme Zorro
Pour ce qui est de l'ordre alphabétique, William en fait toujours ou trop ou pas assez. Sans doute, en matière de syndrome sécuritaire, les instit’s de cette école sont ils pareils ? C’est pourquoi j’ajouterai volontiers la lettre Z comme Zorro à son dictionnaire personnel : Marina Bourgeoizovna qui sait toujours tout sur tout et a ses antennes partout – mieux que Dieu ! - m’a expliqué que dans cette école-là, les gamins ont prétendu aux enseignants qu’un homme « leur avait tiré dessus » plusieurs fois. Et personne n’a rien entendu ? Pas de douilles ? Pas d’impact de balles ? J’ose espérer qu’ils fabulent et dans ce cas je pense qu’ils  regardent trop ce feuilleton de Walt Disney ou les films de cowboys à la télévision. A moins qu’il ne s’agisse d’abus de jeux vidéo « avec des gros guns » comme dit Mlle Zell ?
Merci en tout cas à « Monsieur William » d’avoir fait en sorte que l’équipe Krapov puisse encore bien faire rire qui le voudra avec ses incroyables mésaventures !

P comme parapluie
P.S. Le « coupable » a été retrouvé. Les enfants fabulaient bien et l' « arme » n'était... qu'un vulgaire parapluie comme celui de M. William dans la chanson des Frères Jacques ! A la décharge des mômes, il faut bien préciser qu'ils n'en avaient jamais vu de leur vie : c'est normal, il ne pleut jamais en Bretagne et encore moins qu'ailleurs à Rennes. Par contre, si M. Claude Guéant met davantage de policiers dans les rues, le parcours qui mène au parc Oberthür va peut-être bien finir par ressembler à un labyrinthe ! Pauvre William ! S'il doit rester enfermé dans son bureau à barreaux, j'irai lui porter des oranges ou une pièce montée des grands jours !

D comme Dieu
Et Dieu dans tout ça ? Bonté Ludivine, je l'ai oublié ! Je ne sais pas comment il fait, lui, pour s'ennuyer le dimanche et s'emmerder les autres jours ! Moi je n'ai pas bien le temps !

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25 mars 2011

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21 mars 2011

Un étal sexiste ?

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18 mars 2011

Adieux d'un radié = irradié radieux ?

« L’œil de Caïn est dans la tombe et te regarde !».

N’en déplaise au père Hugo et même aux Péruviens depuis que « Le Pérou n’est plus ce qu’il n’était », le chef du Purgatoire s’appelle Le Cahain. Professeur H. Le Cahain, c’est écrit sur sa blouse. La tombe quant à elle ressemble bien plus à un hôpital tchèque ou à une centrale nucléaire désaffectée qu’à un tombeau de pharaon. Ou alors, à un asile psychiatrique.

100321_058Je viens de regagner ma cellule, escorté par deux jeunes infirmières très gentilles. Des bombes sexuelles, en fait ! Je me sens tout péteux. J’ai vraiment l’air d’un con avec mon disque dur externe à la main, ses fils qui pendouillent, sa prise USB que je ne peux brancher nulle part. Il n’y a pas de prises de courant par ici, pas d’ordinateurs. Ce qu’on a fait avant, quand on était vivant,  ne les intéresse pas et ils inscrivent toutes mes réponses à leurs damnées questions sur des copies papier perforées. Bombardé, je suis, à chaque séance.

D’ailleurs, ceci expliquant sans doute cela, les psychologues féminines qui entourent K1 sont plutôt Knon elles aussi. Ah mon salaud ! Il ne doit pas s’emmerder lui, avec la doctoresse Trépas et la thérapeute Lefaucheux. Surtout qu’il est le seul gars ici pour tout ce régiment de filles en manque d’infos sur les mortels qui ont glissé.

Mon petit doigt me dit que Dieu leur a proposé le même marché qu’à moi-même, au K1 qui avait un penchant pour la belle et à l’Abel qui n’aimait pas les câlins et leur préférait la bouteille : « Préférez-vous un monde sans femmes mais où l’alcool coule à flots ou un monde sans alcool où la parole des femmes coule à flots ? ».

Mon petit doigt me dit que c’est une question piège. Mais j’ai bien l’impression que toutes leurs questions sont ainsi. Depuis que je suis ici, des parties de mon corps ont disparu : sexe, anus, gros orteil et j’ai découvert que toute ma sagesse – si j’en eus un jour ! – est allée se loger dans mon auriculaire ! Demain je foutrai les autres doigts à l’index et je le laisserai répondre à ma place à leur batterie de questions stupides du genre :

Préférez-vous passer une semaine avec Daniela Lumbr aux eaux ou deux avec Irène Nemir au ski ?

Combien font Adriana Sixfoissept maintenant qu’ils sont séparés ?

Préférez-vous le menu ou la carte ? La carte ou le territoire ? La poire ou le fromage ? La chèvre ou le chou ? L’enfer ou la damnation ? Placid ou Muzo ? Poirot ou Vinaigrette ?

Quel esquimau escamote les gelati Motta et que fait Monica couverte d’ecchymoses à Formose ? Qui mérite des calottes dans la glace d’hier?

Est-ce que Marcel Duchamp est un marchand d'Ussel ? Si Mme Butterfly rit jaune est-ce que Lulu rit noir ? Si E raie K est ce que la carie bout ?

Qui a écrit « Banquise, si mon village a quelques traits d’un vœu pieux, dites vous « cabotinage, patenôtres et puis adieu » ?

Au château de Chantilly préférez-vous les anges du plafond, les statues du parc ou la crème sur la glace ?

Avez vous déjà dirigé une chorale ? Faites voir vos mains !

Etes-vous plutôt cœur ou culotte ?

Préférez-vous l’artilleur de Metz au grenadier de Flandres ? Combien le cordonnier Pamphile peut-il tirer de haïku de la place Stanislas à Nancy si son alène est mauvaise ?

Si vous dites que « kayak » est un palindrome combien de femmes de lettres allez-vous émouvoir ?

Sachant qu’il n’y a pas d’aurore boréale à Madrid et qu’un train plein de dynamos a déraillé à Kiev, calculez la durée du film d’Eric Rohmer « Ma nuit chez l’esquimaude ». Vous vous inspirerez dans votre réponse du poème de Jean Tardieu :
« Pourquoi qu’a dit rin qu’a fait rin qu’a pense à rin ? Par(d)i pascalien à dire, à penser ni fait à faire ! »

Combien sommes-nous à subir ces interrogatoires absurdes autant que déstressants ? Passons-nous tous devant le même jury ? Nous pose-t-on à tous les mêmes questions ? Dans le même ordre ?

On ne dort plus ici, on ne mange plus, on ne boit plus, on ne pisse plus mais ce n’est pas invivable pour autant ! Dans cette cellule toute blanche tapissée d’alvéoles caoutchouteuses il n’y a rien à faire, rien à lire, rien à écouter ni entendre. Pas de miroir pour se voir et, à considérer mes jambes de coton qui flottent au-dessus du plancher, je me dis que je dois avoir une mine de papier mâché. C’est hyper-reposant au total. Je m’attendais à pire :


DDS141« Longtemps je me suis douché de couleurs,
Longtemps je me suis couché de douleur
Devant le malheur de partir
Et pourtant il s’avère que l’aventure est bonne.
Rien ne sert de mourir
S’il faut se faire tartir dans son coin
Mais s’il y a le home-cinéma
Sur la loggia
On y réfléchit à deux fois !"

Car je peux aussi aller sur la loggia, là où il y a l’écran géant ou la fenêtre. Derrière la vitre ou sur la toile on voit des images apaisantes. Le héros des films est un magicien flegmatique. Il flotte les pieds nus dans des paysages blancs. Il entre dans des isbas, sert à boire à des Inuits, se promène à Bruxelles ou dans des carnavals en compagnie d’une rousse maigrichonne et d’une négresse plantureuse.

Quand je l’ai assez regardé je retourne dans la pièce aux murs de trampoline faire des cabrioles en chantant cette vieille chose d’Higelin : « Je suis mort, qui qui dit mieux ?»

15 mars 2011

Deux illustrations pour les Impromptus du 14-03-2011

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11 mars 2011

Dieu est imperméable à tout, y compris à la pluie bretonne, ça t'étonne ?

 

Tu leur diras les temps anciens
Tu leur diras l’effort des pères

Tu leur diras les autres mœurs
Tu leur diras les éphémères
Productions des humains

Tu leur diras la rouille qui jamais ne sommeille
Tu leur diras bibliothèques rose et verte et rouge et or

Tu leur diras vieilles poupées
Tu leur diras enfance enfuie
Ou métamorphosée

Tu leur diras Limoges avec ses jours de porcelaine
Tu leur diras le Dakota avec ses plaques de voiture

Tu leur diras l’eau d’Annecy avec la croûte détrempée
Tu leur diras le jour où ils ont vu le jour
Grâce au calendrier des PTT

Tu leur diras, valses, tangos et pasos dobles
Tu leur diras Mickey, Pokémon, Betty Boop

Tu leur diras le ciel par-dessus les misères
Tu leur diras tout le déluge de la mort sur les greniers

Et la pluie s’abattra
Sur les bradeurs surpris

Pour souligner le dérisoire
De nos fragilités.


3 mars 2011

Non content d’être mélophobe, Dieu est télépathe ! Ca t’épate ?

Lorsque Dieu entra dans la chambre, les deux poupées étaient en train de jouer au jeu du dictionnaire. C’était à Angélique de s’y coller :

110302_005- MARACAS n.f. plur. : Grenades explosives mexicaines servant lors des révolutions et coups d’états fort nombreux dans cette contrée.
« On ne sait comment il avait goupillé son affaire mais l’accoutrement du général Castagnetas était ainsi fichu qu’il arborait deux énormes maracas et oune touté pétite arquébouse».
FRERE JACQUES. - Viva la Zapataphysique ! 1953, p. 32.


C’est qui celui-là, Démo ? Un nouvel ami de la famille Lejolusse ?


110302_001- ARQUEBOUSE n.f. : Au Mexique petit escopette qui fait parler la poudre.
Rem. Besch. 1845 : Le pluriel de Arquébouse est irrégulier : on dit : oune arquébouse, deux vaches.
 « L’arquébouse ça veut dire ah que je t’aime et que j'ai mal à en crever »
JOHNNY HALLYDAY. - Toute la musique ah que Johnny il peut plus arqué mais il l'aime.


D’après la dégaine, on dirait Mandraque le magicien. Encore qu’on doive plutôt dire Meundreyke.  Mandraque c’est dans les souvenirs du père Lejolusse que j’ai pioché ça, il a pas fait d’anglais à l’école des Basques espagnols !



110302_006- TAM TAM n.m. : batterie de 105 d’un poids et d’une envergure tels qu’il faut lui aménager une route spécifique afin de l’amener sur le champ de bataille. De même qu’il y a un chemin des Dames et une route des taxis de la Marne subsistent après les hostilités des voies nommées en hommage à la beauté de ces canons.
« Aux Etats-Unis à la fin de la guerre de Sécession il y eut une tam tam way nommé désir et une tam tam road nommée Stewart
". Hervé Morin. -  Ce que la grande muette m'a dit.
« En temps de paix on utilise cette artillerie lourde contre l’invasion des fourmis de dix-huit mètres. Il y a ainsi des tam-tams à rouges et des tam-tams à noires ». Robert Desnos. - Chantefables et Chantefleurs.
« Car dans le labyrinthe des fantasmes nocturnes et de l’Afghanistan pour toujours mystérieux le tam-tam erre en slip ». Sophocle. - Œdipe roi (acte 1 scène 2).

Pourquoi il me regarde comme ça, j’ai l’impression que je lui rappelle quelqu’un !



110302_002- TIMBALE n.f.

Fusée en forme de suppositoire géant qui fait piquer les yeux de sa récipiendaire quand on la propulse dans la Lune.
« On voit de magnifiques timbales dans les romans de Jules Verne, dans les films de Méliès et dans les fesses de l’Emile ». Jean-Jacques Rousseau. - Les Confessions d’un gars qu’on fesse, tome XXIII.
« J’m’en irais dans les étoiles pour décrocher la timbale si tu me le demandais ».
Edith Piaf - L'hymne à Gagarine.


Je n’arrive pas à le capter, ce mec ! Il n’émet rien !



110302_004- CLAVE : ecclésiastique bas du front.
«  Lors des conciliabules du pape, le souverain pontife allait de cons claves en qu’on vexe avec circonspection sans jamais se départir de ce sourire en coin qu’il destinait toujours aux caves du Vatican ». M. Audiard et M. Papistache. - L'amour de la Belle Gide.
« Lorsque le drapeau noir flotte sur la mâle mitre, le clave se rebiffe ». A. Simonin
et B. Sebarjo. - Touchez pas au grand bi.

 Ca c’est trop fort alors ! A croire qu’il se retient de penser ! Ou qu’il ne pense rien !



110302_003- TROMPETTE : vendeuse de médocs  spécialement formée pour être employée par les pharmaciens en vue de faire face aux récriminations des patients impatients rendus méfiants depuis tout le cirque judiciaire lié à l’affaire du Mediator. 
«  Trompettes de l’arène Homais, vous êtes bien mal embouchées ». G. Brassens. - En revenant de la la revue Prescrire de se gratter le ventre en chantant des chansons pour se guérir de tout même de ce qu’on n’a pas»
.

Il y a quelque chose qui fait écran et je ne comprends pas pourquoi on est parties d’un coup sur des définitions d’ordre religieux ?


- CYMBALE : espèce de calame mité avec lequel on écrivait jadis sur les parchemins religieux et notamment sur ceux de Saint-Jacques de Compose-t-elle oui elle s’y est enfin mise.
« Que bénie soit la bière qui remet bien d’aplomb le croyant qui titube ! Sous le chapiteau corinthien, là où les écrivains font les pitres, lorsque la cymbale de Saint-Paul  s’emballe c’est là tout un symbole fort  peu pâle ô people : son style s’alambique, sa prose s’intoxique et se xylophonise et seule la belle gueuse Lambic peut le remettre apoplectique à peu près droit dans le saint-axe de la syntaxe afin que son obole à la postérité  s’habille des aspects de  la très sainte bulle plutôt que de l’aspic de la piquante brune. Courons donc le guilledou blond, même si personnellement, à l’or je préfère les rousses ! »
Julos Beaucarne. - Virelangues de bois (ou était-ce Walrus, un jour exceptionnel qu’il avait décidé de faire un peu plus long ?).


On est passées du sabre au goupillon ! Ca y est j’ai trouvé, c’est la musique ! Ce sont les instruments de musique que nous sommes en train d'évoquer qui le rendent comme ça ! Faisons une pause ! Fais silence !

- [Soupir]. Ca ne change rien !

- C’est parce que "pause", "silence" et "soupir" relèvent encore du vocabulaire musical !

- Dis donc bonhomme, quand t’auras fini de mater ma copine, tu pourras peut-être nous dire qui tu es.


- Je m’appelle Augustin Dieu, répond le Créateur qui a suivi tout l’échange car, en plus d’être mélophobe et de s’ennuyer le dimanche, il est aussi et surtout télépathe. Sans ça, comment voudriez-vous qu’il fasse pour être partout, entendre tout et savoir tout ? Oui d’accord , il peut lire vos blogs ou vos murs Facebook. C’est une bonne réponse.  Mais ils en sont encore à recevoir des revues en papier là-haut !


- Il pourrait épouser madame Wikipe aussi, suggère Démoniaque à Angélique, mais ses définitions ne sont pas aussi drôles que les nôtres !


- Enchanté, Augustin ! Je crois qu’il y a quelqu’un qui te demande !


- Ah mais ce n'est pas possible, se lamente Augustin. Qu'est-ce que j'ai fait au Bon Dieu pour mériter ça ?

(à suivre)

N.B. Les "poupées" sont en fait des sculptures créées par Mlle Zell, une créature "divine" dont nous aurons sans doute à reparler.

2 mars 2011

Joe Krapov à deux ans ?

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