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Le cahier de brouillon de Joe Krapov
30 mars 2018

A LA CASSE ! DIT L’IMPRIMEUR

DDS 500 Sttellla- 500 000 kilomètres au compteur !

- Et vu son état chacun de ceux-ci était un vrai défi !

- Il va en faire quoi ?


- A tous les coups un nichoir à oiseaux !


- On va peut-être moins rigoler, sans elle !


- Pensez-vous ! Elle faisait trop partie des meubles ! Trop vintage ! Même l’agent Longtarin ne la verbalisait plus !


- « Il faut savoir tourner l’Apache » comme dit le Belge de Sttellla.


- Allez, c’est pas le tout ça, le travail nous attend, Mademoiselle Jeanne !


- J’arrive, Monsieur Prunelle ! Bonne retraite, la guimbarde à Gaston !

DDS 500

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23 mars 2018

RÉÉCRITURE CIRCASSIENNE D'UN CHEF-D'OEUVRE PISCÉNOIS

DDS 499 funambule supertramp

- J’ai beau être sous ta férule,
Ma chère maman que j’adule, 
Je ne veux pas faire funambule !
Très peu pour moi !

Depuis cet étroit monticule,
Sur le fil d’une tarentule
Avancer comme un somnambule ?
Très peu pour moi !

Ca fait frissonner les globules
D’une populace incrédule ?
Ca relève des travaux d’Hercule ?
Très peu pour moi !

Il y a parmi ces minuscules
Un détestable groupuscule
Qui attend juste que tu bascules !
Très peu pour moi !

S’écraser en tas de fécule,
S’accidenter au crépuscule,
S’éparpiller en particules ?
Très peu pour moi !

Je ne connais pas la formule
Pour se changer en libellule !
Et casser mes jolies rotules,
Très peu pour moi !

- Arrête ce conciliabule
Qui nous brise les testicules !
On a compris ton préambule,
Vieille tête de mule !

N’empêche, pour gagner ton pécule
Et faire claper tes mandibules
Faut autr’ chose que tes opuscules
De poésie, vieux ridicule !

Arrête de nous faire une pendule,
T’impressionnes pas la pellicule !
T’es jamais qu’un ancien ovule !
Numérote ton matricule !

Tu vas pas t’dorer la pilule
Jusqu’à ce que vienne la sainte-Ursule !
Dis-moi donc, triste noctambule,
Espèce de crapule à pustules

Qui bulles sans aucun scrupule, 
Ce que tu veux faire comme boulot,
A part fainéant majuscule,
Dans notr’ petit cirque ambulant ?

- Moi, je veux jouer de l’hélicon !
Pon pon pon pon !
 

21 mars 2018

Une partie pleine de rebondissements

Une partie italienne pleine de rebondissements jouée le 20 mars 2018 !

 

10 mars 2018

PRÉSENTATIONS 2

- Ecouvillon ? François Ecouvillon ? Le célèbre poète ?
- Et voyou ! Lui-même !
- Enchanté de vous rencontrer ! Je me présente : Arthur Ecourimbaud, poète et voyant !

coquetier rimbaud delcampe

9 mars 2018

PRÉSENTATIONS

- Nous ne sommes pas n’importe quelle famille Dupond, cher monsieur Dupont ! Je descends du fameux archiduc Ludovic XXX Dupond, du Gard, dit «le Père trie-arches» qui conçut et fit construire le fameux aqueduc !

- Et moi, cher Monsieur Dupond, il y a dans mes ancêtres Patrick Dupont III dit «le Danseur» qui fit bâtir en Avignon le premier dance-floor en plein air et lança les premiers stages de danse d’endurance !

- Ô mes aïeux ! Parmi les miens il y eut Adeline Dupond d’or dite «la Poule de luxe» qui fut une des maîtresses d’Henri IV de Navarre !

- Que d’artistes aussi, si vous saviez, dans notre dynastie ! Guillaume III Dupont-Mirabeau dit «la Force du stand-by honnête» qui brilla sur la scène et dans son lit mais fut aussi un grand poète malgré son penchant pour les alcools forts.

- Chez nous il y a eu Pierrot XII Dupond, de Nemours, dit «le Clown blanc», dont la voisine battait le briquet !

- Oh le pauvre chien ! J’imagine qu’il n’y avait pas la SPA à l’époque ?

- Et aussi Alma Dupond, dite «l’Alma Donna», la première comique troupière qui égaya par ses tournées les régiments de zouaves et de spahis de nos colonies. Vous connaissez sûrement son plus grand succès : «La main du masseur». A la fin des concerts elle leur lançait sa petite culotte ! Succès garanti !

- En parlant de zouaves, il est temps de parler des militaires ! Oh comme il y en eut, dans notre famille ! Jean XXXVIII Dupont d’Arcole, dit «le Petit stade oral» et Philippe XV Dupont de la rivière KwaÏ dit «le Grand siffleur de bacchanales». Sans oublier Isidore Dupont-Euxin dit «La Cloche alerte» qui s’illustra par ses hauts faits sous Alexandre et sur Fanny.

- Il y en eut tout autant chez nous ! Henri XV Dupond de Tancarville, dit «le Boit comme un trou normand», Louis Dupond CC (deux « c ») dit «le Traverseur», etcetera, etcetera.

- Et des médecins ! Mon arrière-arrière-grand-mère est Ernestine XXXIII Dupont-Cif, dite «la Monacale». Elle fut la première femme-dentiste navigante. Elle posait des bridges sur le Mermoz. Elle était experte dans sa partie et n’a jamais fait aucun mort.

- Mon ancêtre Augustine XXXIII Dupond-Tamousson dite «Dieù Bien Fît»soigna toute l’Indochine française jusqu’en 1954.

- Je ne vous rappellerai pas l’existence des hommes de sainteté dans notre dynastie. Roger Dupont l’évêque, dit « le Coulant » ! Erwan premier Dupont l’abbé dit «le Johnny bigouden du cap Sizun» !

- Chez nous Amand Dupond IX dit «le Né trop tôt» faillit être élu pape en 852 avant Jésus-Christ ! C’est vous dire !

Ils arrêtent d’aligner leur pedigree.

DDS 497 060402A_195

- Et donc… Vous et moi, cher monsieur Dupond, nous allons faire équipe dans cette vénérable institution qu’est la police belge ? C’est fantastique, cette rencontre !

- Et cette ressemblance, surtout ! Dites-moi donc… sans indiscrétion… Quel est votre prénom, cher monsieur Dupont ?

- Je suis Jean 26238 Dupont dit « Ré bémol mineur ». Et vous, cher Monsieur Dupond ?

- Je suis Jean 34221 Dupond, dit « Ré même + ».

- Eh bien, mon cher Jean, je sens que nous allons constituer un duo exceptionnel !

- Je dirai même plus, répondit Ré même +. Un duo exceptionnel !

DDS 497 101229_D_076

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2 mars 2018

ECRIRE à RIMBAUD. 14, Carrousel

Monsieur Arthur Rimbaud
B.P. 01 au vieux cimetière 
08000 Charleville-Mézières

Mon cher Arthur

« J’avais rendez-vous, j’avais rendez-vous…
Dis-moi… Après quoi on court ? »

Carrousel 

 

DDS 496 Mary Poppins

Si comme le chantait jadis Nicoletta « ma vie est un manège » et que « ce manège tourne bien », c’est qu’il tourne en rond ! Pas question pour moi de jouer ces temps-ci les Mary Poppins et d’emmener galoper dans la nature les chevaux de bois du carrousel. Pas question de me trouver mêlé à quelque chasse à courre, j’ai trop peur de devenir le gibier dans ce monde où le trafiquant d’armes et le maffioso de tout poil mènent leur manège au grand jour, ont pignon sur rue.

D’ailleurs mon destin est semblable au tien ! Malgré ton désir de fuite tu t’es finalement retrouvé planté à Charleville-Mais-Hier où tu fais désormais office de chapiteau de cirque, où tu trônes en effigie sur la caisse du carrousel local. De mon côté, en tant que musicien épisodique, pas question de décoller, côté tournées ! A part celles qu’on s’envoie aux bars, bien sûr ! Les dates de concerts ne se bousculent pas au portillon du train fantôme. J’irai juste faire un tour à Tours en juin et sinon je suis condamné à enfourcher un renne à Rennes. A preuve l’excellent gag de l’autre jour. 

170709 Nikon 116

- Assieds-toi, j’ai reçu un coup de fil pour toi, me dit Marina B., ma préposée au téléphone fixe quand je suis le mardi au club d’échecs ou à l’atelier d’écriture. Une chorale de quinze personnes s’est montée à la Maison de quartier de Villejean. Elle s’appelle la Ritournelle et elle cherche… un guitariste !

Bon, d’accord ! Il faut savoir que j’ai déjà fait le clown là-bas de 1998 à 2008 à faire chanter « La java bleue » et « la Valse brune » à des dames aux cheveux argentés ! Recommencer ? Alors que je me suis remis à jouer aux échecs le mardi après-midi et que ces dames de « La Ritournelle » ont choisi cet horaire-là pour chanter. Choix cornélien ! Sur quel dada vais-je monter ? Dois-je refaire ce que j’ai déjà fait ?

C’est que tu ne connais pas mon bon cœur, mon cher Arthur ! Il sait quand il le veut faire se faire plus sirupeux qu’une musique de limonaire ! Qu’est-ce qu’il ne ferait pas pour aller fredonner « Les Roses blanches » « Mon amant de Saint-Jean » ou « Le Tango corse » ! Mais bon, tel qu’il est, il me plaît ! Moi en général, les gens de mon voisinage, « tels qu’ils sont ils me plont », comme disent Annie Cordy et Renaud Séchan quand ils chantent ensemble.

Donc le mardi suivant je préviens mes potes d’échiquier que je ne pousserai pas le bois avec eux cet après-midi-là. C’est drôle, là où on joue, ça s’appelle « le Diapason » ! La musique me poursuit partout ! Et je me retrouve comme prévu avec des retraitées en goguette dans la salle Mandoline - ça ne s’invente pas non plus ! -. Après un rapide tour de table et une présentation du musicien à deux balles et de sa guitare à douze cordes on entame la répétition dans un désordre digne de la Yougoslavie autogestionnaire de jadis. Chacune y va de sa suggestion et la cheffe du groupe, c’est-à-dire la personne la plus malléable de la bande, accepte de commencer par « la chanson sur la Vilaine qui est si drôle ».

Chouette, me dis-je in petto. Man, tu vas mettre une nouvelle chanson drôle dans ta guitare !

- Vous la connaissez ? me demande-t-elle en me mettant sous le nez une chanson timbrée qui se chante sur l’air de « En passant par la Lorraine ».

- Si je la connais ? Et comment ! C’est moi qui l’ai écrite !

Et voilà comment on se retrouve embauché pour une autre répète le 13 mars et un concert-karaoké à la maison de retraite voisine le 14 !

- C’est pour quand, l’Olympia ?
- Tais-toi et rame, Joe Krapov !
- Mais ce n’est pas un bateau, c’est un avion dans lequel je suis monté !

A part-ça j’ai continué à lire ici et là des bouquins qui parlent de toi.

Rien à redire sur le "Rimbaud le fils" de Pierre Michon. Il est bien écrit, comme du Proust, avec l’avantage que si les phrases sont longues, le bouquin et les chapitres sont courts ! Au bout du conte on n’apprend pas grand-chose de plus.

J’ai laissé tomber les « Quatre saisons à l’hôtel de l’Univers » de Philippe Videlier. Très bien écrit, passionnant même mais c'est en fait un livre-roman-étude historique sur la ville d’Aden. On y narre, au début, quelques horreurs sur ton compte. Que tu envoyas proprement promener ta compagne-concubine-servante abyssine Mariam et surtout que tu empoisonnas un temps les chiens du voisinage qui venaient uriner sur tes sacs de café !

Désolé, mais pour moi tu n’avais pas mérité que l’on te mît au mitard pour cela ! Le café ça doit se boire très fort et ne pas être du pipi de chat. Encore moins de chien. Dans mon Pas-de-Calais natal on appelait la lavasse « chirloute » et le café de ma grand-mère dans lequel la cuillère se tenait droite toute seule tant il était costaud était baptisé « Tortosa ». Si le premier terme est avéré, je n’ai pas trouvé trace du second sur Internet.

Et donc, pour en revenir aux chiens, ce n’était que légitime défense ! Parce qu’il y en a certains, des clebs, dans le genre empoisonneurs d’existence, ils se posent un peu là, non ? Je vais encore me faire des copines avec cette phrase, tiens ! Le fan-club de Jackie Russell , par exemple !

Et enfin, à propos de Charleville et Monthermé, sache que j’ai un mal fou à trouver du temps pour enregistrer « Un clair de lune à Maubeuge » en vue de coller ce morceau sur mes photos de « ma croisière sur la Meuse » ! Peut-être vais-je confier cette ritournelle à la Ritournelle – quand ces dames auront fini de me réclamer du Michel Sardou, du Chimène Badi et du  Florent Pagny - ! Ah la la ! Savoir aimer, c’est dur ! Mais je prêche un convaincu !

En attendant comme elles m’ont un peu massacré « Je ne regrette rien », je n’ai plus aucun scrupule à faire un mauvais sort à « Mon manège à moi » pour aligner mes photos de carrousels !

Dors en paix, camarade Arthur, empereur posthume du pays de Poésie ! Sans le savoir, tu as décroché le pompon et tu continues à jamais, à cause de fous dans mon genre, à faire des tours gratuits dans la nuit pleine de ducasses de l’Internet en folie ! 

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