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Le cahier de brouillon de Joe Krapov

2 juin 2023

Premières définitions d'un dictionnaire encyclopédique éminemment puritain (Défi du samedi N° 770)

DDS 770 The-A-to-Z-of-the-Puritans-The-a-to-Z-Guide-Series

Afrodisiaque : médicament sédatif évitant aux hommes politiques de passage à New-York d’éprouver de la concupiscence pour les femmes de chambre noires.

Abstinence : doctrine philosophique prônant la bonne tenue et la bonne contenance plutôt que l’incontinence verbale et la ponte de saillies et chansons de salle de garde à jet continu.

Préserv’hâtif : agenda dont toutes les pages ont été dédoublées afin de pouvoir revenir sur des décisions de rendez-vous prises trop rapidement.

Capote : au jeu de belote, fait, pour une équipe féminine, de ne pas ramasser de cartes lors d’un tour de jeu.

« - Les filles, je crois qu’on est capotes !
- Ça ne fait pas un pli ! »
Marcelle Pagnole – La Partie de cartes

Chou : lieu de naissance des enfants de **** masculin

Rose : lieu de naissance des enfants de **** féminin

Cigogne : système alternatif de livraison de progéniture reposant sur l’utilisation d’un oiseau alsacien à longues pattes et long bec et d’une nappe à carreaux brodée du sigle « Amazone »

« Quand passent les cigognes et que l’enfant paraît
Le cercle de famille reprend de la choucroute. »
Victor Hugotte – La Légende des ****

Perturbation : nom donné à tout manquement à l’abstinence (voir ce mot)

« Beethoven a longtemps cru que la perturbation rendait sourd alors que c’est son usage immodéré du pinceau et de la toile qui fut la cause de sa surdité. »
Michel Wellberck – La Perturbation intellectuelle à travers les âges

Cuniculinimbus : nuage dont la forme générale fait penser à un lapin blanc.

Stuprdéfiant : écrivaillon de **** masculin ayant une propension certaine à instiller de la pornographie partout où il passe.

« La Fondation M**l*ns*rt a déposé plainte une fois de plus : certains stuprdéfiants du samedi ont osé se moquer de Bronca Castrafiore dans leur journal de littérature hebdomadaire. »
Rémi Sanzot – La Belle gigue m’en a toujours boucher un coin

Paradisiaque : de la même manière qu’il n’existe pas de treizième étage à new-York, il n’y a pas de septième ciel au paradis puritain. On passe directement du sixième au huitième.

Antidorine : mouchoir de fine batiste que l’on dispose au bout de ses deux bras tendus devant un objet de scandale. L’antidorine est bien souvent orné d’une feuille de vigne brodée.

"Couvrez ce **** que je ne saurais voir !"
Molière – Tartuffe ou l’Imposteur

Bistre : objet métallique servant à amarrer les navires dans les ports.

« La psychologue scolaire – Monsieur et Madame Bienloti, nous vous avons convoqués parce que votre fils Pierre n’arrête pas de dessiner des bistres dans les marges de ses cahiers.
Madame Bienloti – En même temps, nous habitons rue du Quai et Pierre va souvent jouer dehors sur le port.
Monsieur Bienloti – Du coup je ne vois pas où est le problème ! »
Dr Zigmund – Le Rhinocéros regarde la lune

Gif-sur-Yvette ; Jouy-en-Josas ; Bourg-la-Reine ; Montcuq ; Corps-Nuds ; Nouvoitou etc. : villes françaises dont il conviendrait de changer le nom au plus vite. En effet le gif est trop animé, le jouy sature la toile et le calembour est est la fiente de l’esprit qui vole d’après Victor Hugotte.

2069 : année comme les autres. En effet nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour qu’elle ne soit pas une année érotique.

Levrette : cuniculinimbus ayant évolué pour prendre la forme d’un chien de luxure (qui est une chienne).

Luxure : douleur localisée à l’épaule due à un recours trop fréquent à la perturbation.

Luxation : province encore mal explorée du Nirvana occidental

« Ici tout n’est qu’ordre et beauté
Luxation, calme et volupté »
Charles Baudelaire – Invitation au voyeurisme in « Les Ecornifleurs du mâle ».

Alibido : long écrit de Madame Pauline Réage certifiant que la marquise est bien sortie à cinq heures et qu’il n’y a pas à en faire toute une histoire.

Exhibi-sionisme : système de roulement habile permettant de savoir, chez les couples gays, qui sera elle.

Morpion : enfant né dans un chou ou dans une rose et/ou livré par une cigogne aux couples qui pratiquent l’abstinence.

« Madame la marquise m’a filé des morpions. »
Georges Brassens – Les Trompettes de la renommée

 

Roméo et Juliette : pièce de William Shakespeare traitant de la rivalité entre les Mantaigu et les Copulet.

Nikè : déesse de la victoire et du triomphe dans la mythologie grecque. Son nom, mal prononcé, est devenu le label d’un fabriquant de chaussures de sport :

« Elle t’a acheté des belles Nike, ta mère. »
Mohamed Tondoihouj-Aimondoi – Ne change pas demain !

Rhinoc’Éros : animal africain recherché pour sa corne qui est Aphroditesiaque

Tombe, raideur ! : jeu vidéo puritain dans lequel l’héroïne s’arrange pour provoquer la débandade générale. Quelques répliques entendues dans le jeu :

« - Sache-le, Super Mario : avec le temps les raideurs se déplacent !
- Range ta péninsule, Cyrano ! Ou sinon je te l’amputasse !
- Après l’émoi le déluge !
- C’est bon, c’est dans la boîte ! Coupez ! » 

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26 mai 2023

OUvrard de LIttérature POtentielle ? (Le Défi du samedi n° 769)

DDS 769 Numérobis

L’architecte Numérobis souffre d’athée-rosse-clair-rose.
Tous les jours il vient chanter un couplet supplémentaire de sa complainte au mur des lamentations :

J’ai la ziggourat qui s’dilate
J’ai le temple bien trop ample
J’ai l’église qui s’enlise
J’ai la pyramide fétide
L’presbytère plein d’mystère
Qui aurait besoin d’un clystère

DDS 769 ziggourat qui se dilate

J’ai la cure très impure
Il lui faudrait une piqûre
La cathédrale qui s’étale
La gargouille qui me gratouille
La nef qui vaut pas bézef
Le transept devenu inepte
Et l’abside translucide

La basilique pathétique
Qui demande antibiotique
L’oratoire fort bizarre
Qui réclame suppositoire
Le calvaire bien trop vert
L’abbatiale en cavale
Le couvent défaillant

J’ai le cloître comme un goitre
La chartreuse désastreuse
Le monastère délétère
Le prieuré mal barré
La mosquée dévastée
L’minaret pas réparé
L’hypostyle en péril
L’cénotaphe en carafe
Mes omeyyades sont malades
Et l’évêché toujours fermé de l’intérieur

Mes synagogues sont bouchées
Le sanctuaire en misère
L’candélabre qui s’délabre
Le calice qui s’dévisse
L’tabernacle en débâcle
Et l’sacrum c’est tout comme

J’ai la foi qui va pas droit
La croyance en déshérence
Pas d’espoir en Renaissance
Juste du goût pour l’amour
Et la vie au jour le jour !

Ah mon dieu qu’c’est embêtant
De ne pas pouvoir croire !
Ah mon dieu qu’c’est embêtant
De nier ton pouvoir !

Ah mon dieu qu’c’est embêtant
D’avouer cette chose :
Ah mon dieu sans tous tes plans
Je vois la vie en rose ! 

17 mai 2023

L'Ysopet sur la toisle cirrhée (Défi du samedi n° 768)

L’« Ysopet sur la toisle cirrhée » est une œuvre de la poétesse Nathalie de Boron dont ne nous sont restées que les deux première fables.

Dommage ! L’inspiration de cette dame valait bien celle de Marie de France dont on n’a souvent lu que les lais sans savoir qu’elle en jouait aussi (de l’ukulélé).

L’histoire littéraire enseignée dans les écoles de la République n’est pas très tendre envers ces autrices pas tristes, plus ou moins condamnées, fort injustement, au placard dans lequel on eût mieux fait, nous en sommes persuadés, d’enfermer le petit Marcel P., un drôle qui ne l’est pas souvent, drôle.

Voici l’oeuvre de Dame Boron :

UN JOUR MON TROUBADOUR VIENDRA

La iouvenceslle nommée Cruchon
Souventes fois s’en fut béer
Dans l’audytoire des conteurs

DDS 767 troubadour

Elle les trouvoit fort affables
Aimoit ouyr de leurs faribosles
Divasgations et menteries
Mais à la fin ils repartoient
La laissant seule sous son toit

Un Castelthéodoricien
De passage en la constrée
Fut ravi de la renscontrer
Et lui trouva fort beaux attraicts

Cy vite fait il la troussa
Il l’engrossa
Et l’épousa

Moralité :

Tant va Cruchon à la fontaine
Qu’à la fin elle se case

***

LE MÉNESTREL ET L’USURYÈRE

Un ménestrel alloit
De castel en castel
De Tournai à Ixelles
Divertir gentes dames
Et faire s’esbaudir
Les maris d’icelles

Tout l’été furent chants
Des seigneurs appréciés
Las ! Les ducatons accordés
Au troubadour alors en cour
Furent fort vite despensés
L’inflation galopoit
Dans toute la constrée.

Lors à l’hiver venu
Le ménestrel fut nu
De sonnailles et trébuchailles.
Il trouvoit porte close aux castels
Où qu’il aille

Il s’en fut voir une usurière
Et la pria de lui prester
Quelques sols pour subsister

La banquière, dame sage
Qui se nommoit Casaraille
Lui tinct ce savant langage :

DDS 767 Miniature-reading-music

- Sans chemise, sans pantalon
Trempe ton siège en l’eau froide.
Sesche-le à l’essuie-mains
Puis dis-toi, quoi qu’il en coûte,
Que l’époque est un peu scoute
Et qu’à danser céans devant les buffets vides
Ou à battre le pavé
Cela n’ira que mieux demain :
Dans une future époque même
Tu danseras le Casatchoque
Et tu fêteras la mi-Carême.

Moralité :

De Casaraille ou de casserole,
D’astrologues ou de démagogues,
Les bruits et les discours marioles
Point n’emplissent l’estomac
Quand le temps est aux frimas.

Est-ce une consolation ?
De son côté, comme un con,
Le riche à la vie dorée
S’il a la tourista
File aux gogues.

L’hiver est dans le fruit !

12 mai 2023

La Faute à Eve (Défi du samedi N° 767)

Un enchaînement plus que suffisant pour passer de « Watt » à « xénopathie » : juste citer l’expression connue « C’est pas moi, c’est ma sœur qui a cassé la machine à vapeur » !

Mais je ne vais pas botter en touche deux semaines d’affilée. Si Gavroche est tombé par terre, est-ce bien la faute à Voltaire ? Et ce serait à cause de Rousseau qu’il a fini le nez dans le ruisseau ?

Le fait est que nous avons tous sans doute, comme on disait chez moi, le diable dans le ventre ,« eul diab’ dins l’vint’ ».

De là à jouer la musique de « L’Exorciste » en boucle, faut pas déconner, non plus ! Encore que l’ami Mike Oldfield ait osé pondre une quatrième refonte de son « Tubular bells » de 1973.

Il est vrai aussi que, souvent, je commente certains billets de blog d’un « Sors de ce corps, Marcel Proust !».

Donc, même si nous ne sommes pas coupables ou psychotiques, nous sommes bel et bien habités et ce n’est pas notre faute si nous avons développé un goût certain pour la littérature, la religion, la déconnade, si nous avons laissé entrer dans nos esprits des croyances folles selon lesquelles la terre serait ronde, les hommes auraient marché sur la Lune et d’autres stupides fadaises.

N’ayant pas eu la chance pour ma part d’entendre des voix divines comme Jeanne d’Arc, je me suis contenté d’écouter celles de gens plus ou moins sérieux comme Georges Brassens, Pierre Dac, Alphonse Allais et des tas d’autres. J’en découvre même encore aujourd’hui d’excellentes comme cette merveilleuse Anne Sylvestre qui a découvert la coupable idéale, celle à qui nous devons d’avoir perdu le paradis, celle qui a croqué la pomme et qui est à l’origine de tous nos pépins.

Tout ça, c’est la faute à Ève ! 

5 mai 2023

Watt is it ? (Le Défi du samedi n° 766)

« Ce n’est pas du petit labeur
Ni du petit lait pour la chatte ! »
Fut la réaction immédiate
D’Agrippine qui prend vapeur !

Pour que ce soit vraiment l’éclate
Il faudrait que je vous épate
En délirant sur le mot « watt » ?

Mais je n’ai rien dans ma besace
Qui fasse que je vous satisfasse
Aussi ai-je fait volt-face

Car je ne suis pas une lumière
Et comme Caroline avant-hier
Moi c’est la ouate que je préfère

La grasse du petit matin,
Les petits sourires mutins
Et l’électrolubricité
Qui font qu’on ampère son latin. 

Botter en touche, c’est plutôt moche
Mais je n’en fais qu’à ma caboche :
Je ne tendrai pas le joule gauche.

Je ne manque pas d’énergie,
Je n’m’éclaire pas à la bougie,
Je ne crie pas à la gabegie :
J’n’ai rien contre l’écologie
Ni contre l’électricité.

Je suis un drôle de bonhomme
Qui adore manger des pommes
Et lire les œuvres d’IsaacNewton
(Seulement par Gotlib ! Je t’étonne?).

Bju0pazCUAEmA8T

Le seul truc que j’aurais pu faire
Dedans mon squatt
C’est sortir mon ampli d’enfer
- Quand même ! Cinq watts ! -
Et vous chanter du Boris Vian
Qui a bien écrit en son temps
Une chanson fort adéquate
Qui s’intitule « La Rue Watt ».

DDS 765 rue Watt inondée en 1910

Mais pourquoi se donner la peine 
De piocher dans la même veine
Pour louanger Paris-sur-Seine ?

D’autre dames l’ont si bien fait,
Interprété , chanté hantées
Que, décidément je me tais.

Vas-y Catherine, à ton tour ! Tchatte !
Swingue ! Donne-nous la patate 
Avec ta voix si délicate !

Il fallait vous parler du watt ?
Voilà, c’est fait ! J’me carapate !
Je vais arroser mes tomates ! 

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28 avril 2023

Le Grand défi du samedi (Défi du samedi 76

ROOOAAWWW
VROOM
VRAASSSH IIIIIIIIII
ROOAAA
ROAP ROOWP ROOAP
VROOARR
ROWOAP
ROOWWOAR
VROOAARR
VROOAR
ROOAR
VROOMM
BANG IIIIIIII BING VROOP
ROOAWWW
ROO
VROMM
WOARR
ROOAAW ?
VROM ?
WOARR
VROO ?
ROAAA ?
VRO ?
VVRROOP
VROOWWOW
ROAWW
RAASH
VROOO
ROAP
VROO
CRASSH
WROOOOAAWWW
VROOP
VROOP
VROOO
PLAK PLAK PLAK
PLAK PLAK PLAK
PLAK
PLAK PLAK
PLAK
VROO
PLAK
VROOP
DDS 765 vrombissements MV 2
PLAK PLAK
PLAK PLAK PLAK PLAK
ROOAWWW
IIIIIII
VROP
VROOOMM
ROAW
VROOAP
VROOAP
VROOOO
IIIIIII
VROO ?
ROOW
ROAP ROAP ROAP
VROOP
VROOP
ROAP ROAP
VROOP
ROARR
VROAOOO
IIIIIIIIIIII
DDS 765 vrombissements MV 1CRASSCH
VROO ?
VRO ?
VROOOWWW
ROAP
ROOOOWWWOOAP
VROO ?
VROAW
KRASH
VROOP
WROOP
VROOO
VROWAP
ROOWAAW
VROO
VROOP
VRROOWWAR
WROOO????OAWOA
ROWWW
VROO ?
BROW
BROOW
ROOAWWW
VROAAR
VROOW
VROOW
VROOP
IIIIIIIII
KRAASSH
VROOOWW
VROWW
DDS 765 vrombissements MV 3ROWOAR
VROOW
VROOAP
VROOOO
WROOAAWW
ROA ?
VROOM
ROOOAA
ROOOAA
IIIIIIIIIIII
WROOAAR
VROOOW
ROOARR
IIIIIIIIIIIIIIII
ROWWO ?
VROA ?
WROOWW
VROOAW
WROOOO

Quelquefois il vaut mieux écouter la bande son d’un film que de se farcir une heure trente d’horreur imagière. L’exemple type pourrait être « Orange mécanique » de Stanley Kubrick ou « Papa est en voyage d’affaires » et « Underground » d’Emir Kusturica.

Voilà pourquoi je vous ai fait cadeau aujourd’hui de ce poème bruitiste qui est en fait la bande originale de la bande dessinée « Le Grand défi », une aventure de Michel Vaillant, coureur automobile, par Jean Graton.

Je n’ai pas poussé le vice (platiné) jusqu’à vous recopier les vrombissements divers et variés que j’ai pu lire au fil des 70 albums de la série ! Je pourrais aller voir aussi si la deuxième série, réalisée par le fils Graton et d’autres, a vu évoluer les bruits des moteurs en même temps que la cylindrée des voitures. Ou encore enquêter du côté d’Alain Chevalier qui concurrença pendant un temps la série dans le journal Tintin.

Juste un regret, au retour d’un voyage à Reims, celui de manquer de temps pour aller chercher l’onomatopée qui correspond au bouchon de champagne qui saute sur le podium du vainqueur !

A votre avis il fait « plop » ou « pop » ou « plooop » ou « polop » ou... ?


Ecrit pour le Défi du samedi n° 765 d'après cette consigne : vrombissement

16 avril 2023

Ustensiles à deviner (Défi du samedi n° 764)

Ami·e·s cruciverbistes, bonjour.

Pressé par le temps et absent de mon domicile ces derniers jours, je vous livre dix-sept définitions d'objets que l'on pourrait appeler des ustensiles.

Je n'ai pas eu le temps de les disposer dans une grille où leurs lettres se seraient croisées ni de les diviser en horizontalement et verticalement.

La première et la dernière lettre de chaque mot sont indiquées mais l'ordre de la grille ne correspond pas à l'ordre des définitions !

A vous de remplir les cases et de me dire si c'était facile ou pas !

***

1. Pour que la tête à Louis finisse dans le son

2. Ce coupeur de légumes vaut bien un concerto

3. Jean-Christophe Averty en usa pour bébé

4. Fait progresser le mélange huile-vinaigre chez Boris Vian

5. Moins tranchant quand il est second

6. Arme préférée du cavalier au jeu d’échecs

7. Ne vient pas forcément à bout de tout embouteillage

8. Les lettres du boucher

9. La petite ramasse aussi les effondrés d’après nuit de bamboche

10. Tamise les feuilles d’Orient pour le five o’clock

11. Moins il enlève de peau plus il mérite son nom

12. Retient le haut des jours chez Boris Vian

13. Apprécié des bonnes pâtes un peu masochistes

14. Ce goal n’arrête pas les buteurs mais les nouilles

15. Sert la soupe même à ceux qui ont son air ou souffrent d’un strabisme convergent

16. Doux agneaux ! Sont mal aimées de Sandrine Rousseau

17. Pour que les têtes d’œufs se tiennent bien à table

DDS 764 grille de mots à deviner

14 avril 2023

Monsieur Lepetit le chasseur (Défi du samedi n° 763)

C'est trophée-noménal comme je peux me souvenir de chansons drolatiques oubliées par tout le monde !

J'espère que je n'en ai pas trop fait dans l'interprétation !
 

7 avril 2023

Ça n'a pas traîné !

Dès l’incipit, je m’écriai, tout en pestant :

- Sapristi ! Comment cela ?! Pas de trace d’un féminin pour « sacripant » ? Elles sont passées à la trappe, ces sacrées traîtresses à appas si chères à l’oncle Georges ? Tous les coups en douce des Sainte-Nitouche à nattes ne vaudraient pas tripette ? Quid de la parité en matière de piraterie ? Diane la chasseresse et ses parentes n’auraient qu’une seule corde à leur arc ? 

DDS 762 Fifi Brindacier

C’est vrai ! Qu’est-ce que c’est encore que ce mauvais trip ? Elles se sont carapatées où les Fifi Brindacier, Lucy van Pelt et la Léna de Pim Pam Poum ? Elles jouent à la crapette dans la petite maison dans la prairie ? Elles font sagement de la pâtisserie, du pain d’épices et des crêpes puis nettoient les moules à tarte au Paic citron ? Elles font (de la) tapisserie puis elles battent les tapis et les carpettes ? Quel épatant tableau mais, par pitié, quel imbuvable pastis à la mode très Ille-et-Rance Travail Famille Patrie vous nous proposez-là !

Pendant ce temps les Patrice, les Eric, les Ernest et les Hippolyte accapareraient pour eux seuls les rôles des pieds nickelés qui patinent, des trouble-fêtes qui ricanent et qui tirent à la sarbacane, des sacrés garnements qui opèrent des rapines, volent le raisin et les tapas dans la cuisine, s’étripent, se traitent de tapette puis se tirent en traçant comme des lapins quand tante Patricia demande qui lui a fait la crasse de pisser sur son massif de pensées ?

Quelquefois les nièces aussi sont saisies d’une envie pressante ! M’est avis qu’Anna, Aricie, Tina et Rita ont elles aussi plus d’un tour dans leur sac. Peut-être sont-elles juste plus aptes que les trépanés du bulbe à testostérone pour dissimuler leurs caprices, cacher sous une carapace de train-train serein leur capacité à faire des bêtises, à licher le picrate en douce ou à voler des nippes au Prisu !

Il apparaîtrait bien étrange aux lecteurs et lectrices de la comtesse de Ségur de l’égalité hommes-femmes qu’aucune petite fille modèle ne tirât jamais la langue aux bons petits diables, ne se payât une pinte de bon sang en commettant force farces, ne rendît la monnaie de sa pièce au cousin à crête de punk, ne s’étripât avec sa pire ennemie, ne se montrât crispante pour son amoureux transi, ne fût capable de coups de patte ou de griffes.

Il faudrait être spartiate ou sacristain – encore un mot sans féminin ! - pour regarder comme du haut de la roche tarpéienne le monde en crise et faire semblant, sans cesse racée et toujours riante, de ne pas voir l’horreur des mercenaires de Wagner qui tapinent dans le craspec, de snober la rapacité des milliardaires et les exercices circassiens de leurs valets zacravates.

Pour danser sur le cratère du volcan, y a-t-il plus habile qu’une Isadora Duncan ?

***

Voilà, j’ai terminé ! Je n’ai pas été rapiat pour ma part. L’air de rien, en passant, j’ai quand même truffé, sans que ça ne fasse trop prise de tête, ce satané pensum hebdomadaire de quatre-vingts anagrammes du mot « sacripante » !

Voilà, cher Monsieur Ponge, ô Francis, mon parrain, tout le parti que j’ai pu tirer du sacripant !

Je suis bien conscient que mon écrit n’est pas la panacée, que vous n’entrerez pas en transe à sa lecture et que je vous offre peut-être cette semaine une bien pâle pitance tardivement sortie de mon crâne d’oeuf. D’autres participant·e·s feront sans doute, certainement même, mieux que moi. Pour cette raison-là je ne serinerai pas que la consigne n’était pas inspirante. Simplement, en toute sérénité, je proclamerai que, pour moi seul peut-être, « Sacripant » est un mauvais sujet !

DDS 762 Katzenjammer Kids [Knerr] 021 - Il a l'oeil

30 mars 2023

Coup de tafia dans la rue Surcouf ! (Défi du samedi n° 761)

Ah quel raffut sur le raffiot
Quand le loufiat, Félix Gaffiot,
Annonce qu’il n’y a plus de ratafia
Et que tous ses buffets sont vides !

Lorsque la fontaine est tarie
Tu ne trouves plus un affable ;
Tous les affreux se donnent le mot :
C’est révolte sur le Bounty,
Les rats de cave se rebiffent !

DDS 761 Révoltés du Bounty

C’est vite une mêlée touffue
Dans laquelle tout le monde s’engouffre,
Une affolante offrande
De gnons et de bourre-pifs !

Il pleut des baffes, des coups de gaffes,
On se bouffe le museau
On entend « Bing ! » et « Paf ! »
A en perdre le souffle.

On s’arrache des touffes de tifs
Même à ceux qui n’ont plus
De poils sur le caillou !
Ca chauffe au culot des bouffardes !

DDS 761 Pepito 1

On se traite de joufflu, de bouffi,
De pâte à pouffe, de maroufle,
De mauvais mataf, de mafflu,
D’échappé des bat’d’Af,
De va de la moufle,
De manque d’étoffe,
D’efféminé,
D’avocat commis d’office,
De schizoSuffren,
De rien dans le coffre
Et si c’est ça qu’est-ce qu’on bouffe ?
Comment on étanche sa soif ?
Maffieux ! Tafiole !
Raffarinade !
Bretonne en coiffe !
Bouffon ! Ruffian !

DDS 761 Pepito 2

On se bat comme chiffonniers
On s’accroche le taffetas !
Sur le pont quelle effervescence !
Ah dis-donc mon Enée
C’est à donf qu’on défonce ici !

Les sabres affûtés ressortent la rengaine
Des joyeux bouchers de la Villette.
On ne fait pas que s’effleurer,
On ne bluffe pas
Quand les affamés crient famine :
Quand on la saute, on n’fait pas mine
De souffleter çui qui nous mène :
On va l’zigouiller, l’officier,
On va lui faire son affaire !
On va moucher cet effronté
Qui nous inflige tant d’affronts !
On va pas rester sans moufter
Comme le mufti de la rue Mouffetard
Devant son extrême suffisance !
On n’est pas des souffre-douleur !
On va t' filer des coups d’riflard !
Jeune effronté enchifrené,
Tu vas kiffer nos rebuffades !

Puis la bagarre s’effiloche
On affiche ses positions,
Surtout celle du démiffionnaire
A qui l’on fendit lèvre
Et briva finq ratiches

Et l’on ne voit plus sur la nef
Que fieffés coquins à coquards,
Soutiers effarés,
Souffreteux, éclopés,
Offensés.

A la fin on suffoque, on s’étouffe
Et on aspire – pas qu’une taffe ! - à la retraite,
Au grand silence des giraffes
Dans des pays sans orthographe !

2023-03-25 - 285 20

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