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Le cahier de brouillon de Joe Krapov
texte d'atelier d'ecriture
11 décembre 2015

EXPERIENCE

Il a suffi d’un seul regard pour qu’il comprenne et qu’il se dise :
« Cette souris est pour moi ! ».

Il a lissé ses moustaches, s’est approché de la table où elle trônait, traversant le halo des projecteurs dirigés vers l’orchestre.

Tout le monde a remarqué son complet gris bien coupé, son élégance naturelle, même elle, surtout elle, mais elle n’a pas laissé paraître le moindre signe d’émotion.

Elle était vêtue de fourrure blanche et cependant, il n’y avait rien d’affriolant ni de trop ostensiblement luxueux dans sa parure.
Personne n’aurait pu penser, en l’observant, que ce regard échangé entre eux avait fait naître chez elle, en écho, cette réflexion un poil scélérate : « Toi, toi, mon toi ! Si je te prends dans les mailles de mon filet, tu seras mon lion superbe et généreux mais tu ne m’échapperas pas ! »

Quand l’orchestre a entamé un tango, aucun des deux n’a pu ronger son frein plus longtemps. Il s’est approché encore plus, elle s’est levée, ils sont tombés dans les bras l’un de l’autre, ils ont dansé, presque immobiles, et dans le laboratoire silencieux, les chercheurs ébahis n’en sont pas revenus : l’expérience avait réussi !  

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6 novembre 2015

Mythomanie

Je n’aime pas que l’on me dise
Mes quatre vérités. Sans vantardise,
C’est réducteur.


Des vérités, j’en ai des tonnes,
Une par personne.


Faites la somme :
Aux dernières nouvelles nous sommes
Sept milliards de boni-menteurs.

DDS 375100418_137

 Photo prise au carnaval de Nantes le 18 avril 2010

29 octobre 2015

Joe K. massacre à franc corps chant le tube de Joe le Spa-Dassin

Elle m’a dit d’aller siffler là-haut sur la colline.
Siffler, oui, mais quoi ?
Des penalties ?
Des grands airs dans les cafés concerts, comme Charlot l’bochu ?
Des petits verres qu’on sert dans les cafés et qu’on essuie dans le fond après ?
Des bouteilles ? De jolies bouteilles ? De sacrées bouteille ?
Siffler la fin de la partie ? Un acteur ? Une pièce ?
Je n’étais pas très en train et je ne me voyais pas sifflant sur la colline « Et j’entends siffler le train » avec une voix qui déraillerait forcément.
Ou alors c’est souffler qu’elle a dit ?
Mais souffler n’est pas jouer.
Siffler Blowin’ in the wind ?
Chanter jusqu’à mon dernier souffle ?
Ou bien sniffer ?
Je fume déjà comme ça tellement de moquette !
Quant à l’attendre avec un bouquet d’églantines, tout le monde sait bien que je suis nul en botanique.
Finalement j’y suis allé quand même sur la colline et j’y ai sifflé « Siffler sur la colline ».
Ca n’a rien changé : elle non plus n’est jamais venue.

 

2 octobre 2015

QUELLE PETULANCE !

- Il va bien falloir qu’en silence ou pas un jour je me lance, dit la scie.
- Ne te casse pas le tronc ! répond l’arbre. Il y a déjà le nageur qui fait la planche ».

 

Hiawatha

- Il va bien falloir qu’un jour je me lance, dit Tom à Hawks (Howard).
- Dans le commerce de haches à destination des bedeaux ? C’est encore illégal, répond Hiawatha.



- Il va bien falloir qu’un jour je me lance, dit le boomerang.

- Ca ne sert à rien, tu t’appelles Reviens, répond l’aborigène.



- Il va bien falloir qu’un jour je me lance, dit l’accessoire de l’athlète.

- T’es pas un peu marteau, non ? répond le spectateur des J.O. qui se l’est pris sur la tête.



- Il va bien falloir qu’un jour je me lance, dit le « Pouah ! ».

- 3 mètres trente-six ! J’suis dégoûté ! répond l'athlète. Et de dépit, il en lance un autre.



- Il va bien falloir que je m’arme strong, dit Lance.

- T’as qu’à dire que c’était à l’insu de ton plein gré ! répond Richard.



- Il va bien falloir qu’un jour je me Lens, dit le musée du Louvre.

Et le mineur-campeur le pousse dans le dos. Le musée glisse le long de la pente et atterrit sur le carreau de la fosse 9.

- Euch’ terril, ch’est à mi ! J’étos là avint ti ! T’es très ben là d’ù qu’tes quéu. Si té m’cros pas, acoute eum quinchon !

 

130809 096

 

- Il va bien falloir qu’un jour je me lance, dit le diaporama.
- Ah non ! A tous les coups, c’est encore Joe Krapov qui chante, dessus ! 

Une traduction en français de ces paroles en Ch'ti est consultable ici.

5 août 2015

Prolégomènes à une en-cyclo-pédie vélocipédique

DDS 362

Quand on a, forgé au coeur,
L'amour de la petite reine
On se souvient de Bartali,
Fausto Coppi, Petit-Breton :
Les grands ancêtres.

On connaît tout, de A a Z,
Sur le nommé Bahamontes,
Federico de son p'tit nom,
Qu'était le roi de la montagne
Où c'qu'est mort le n'veu d'Charlemagne
D'un cor au pied.
On l'avait gratifié d'un surnom :
Il était l'Aigle de Tolède.

tati doisneau

On se remémore "Jour de fête"
Et le costume de Jacques Tati.
On imagine très bien Paulette :
"C'était la fille du facteur
Elle avait fait en le suivant
Tous les chemins environnants
A bicyclette"

Quand on a, chevillé au corps,

L'amour de la petite reine,
On est un peu chez La Fontaine :
Anquetil et Poulidor
Sont votre poule aux oeufs d'or.
On connaît des tas de prénoms
Et des chansons :
"Eddy sois bon" c'était du Mercx ;
"Miguel is singing Indurain"
(C'est du Sttellla) ;
Joop n'est pas un yaourt à boire
Mais Zootemelk.
Felice Gimondi qui potuit
rerum cognoscere causas !
Andy Schleck court sans Andy Capp
Et Joe Dassin chante "L'Amérique"
Mais Rick... Van Looy !

A suivre les grands prix

Cyclistes
On découvre qu'on a appris
Une géographie "étapiste" !
Paris-Nice,
Milan-San Remo,
Liège-Bastogne-Liège !
On y dessine au critérium
Les contours du Dauphiné.
On sait que l'Enfer du Nord
Est situé près de Roubaix
Et qu'il est pavé de bonnes crevaisons.
On connaît l'Alpe d'Huez, le Puy-de-Dôme, le Mont Ventoux,
Les cols de l'Izoard, de Porte et de Portet d'Aspet,
Le Galibier, Le Tourmalet, le Tourisaac.


On apprend les langues étrangères :
Vuelta, giro, dopping, pot belge, EPO.

On découvre toute une poésie de mots-valises (voiture-balai), d'images désuètes (lanterne rouge, maillot à pois, ET dans le ciel with diamonds à l'insu de son plein gré).

Quand on a, forgé au coeur,
L'amour du vélocipédique
On suit même parfois les sirènes
Sur des questions philosophiques :
Quo usque tandem, Cathy et Lina,
Aboutirez à Saint-Julien L'apostat ?
Diogène a-t-il bien déclaré à Alexandre Le Grand :
"Est-ce que j'te d'mande si ta grand-mère fait du vélo ?"
Ou quelque chose du même tonneau,
Laissant là coi, interloqué, Le Grand, braqué ?
Y a-t-il ou n'y a-t-il pas un moteur
Caché dans le tube de l'été
De l'ami Christopher
Pour qu'il vrombisse et fasse
"Froome Froome Froome" comme si
C'était une mobylette ?

Quand on a, forgé au coeur,
Chevillé au corps,
L'amour de la danseuse et du coup de pédale
On pardonne même à Lance Armstrong
D'avoir déclaré, dans la Lune,
"Un petit pas pour les Etats-Unis,
Un grand pas sur le dopage".

150710 N 177

J'ai un peu l'air de me moquer
De tous ces "Monsieur Dumollet"
Mais, sachez-le, je fais partie de cette caste.
Peut-être même que mes compétences dans le domaine de la pédale exercent une fâcheuse influence sur mon comportement sentimental. Me conseillez-vous vivement de ne pas changer de braquet et de surveiller mon guidon ?
Comme disait Fernand Raynaud : "Moi, mon truc, c'est l'vélo !"
Je le dis très sérieusement. Une fois que j'aurai posé le point final à ce texte, vous pourrez même considérer que sur ce sujet, tel Ernest Pignon-Ernest, je suis le dernier des railleurs.

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31 juillet 2015

Les néologismes de Papageno (Joe Krapov)

Sur le chemin des chants d’oiseaux, il m’a fallu réinventer un dictionnaire Papaguénien.
Pas question pour moi en effet, ce jour-là, d’entendre caqueter, glatir, trompetter, cacarder...
Ces verbes onomatopesques assez disgrâcieux tentent bien, j’imagine, de reproduire le son que font les volatiles.
C'est un choix, certes, mais, que diable, quittons la réalité en même temps que la ville !
Poètes, inventons une autre musique !

Au fur et à mesure de notre avancée, nous avons noté nos vocables.

Depuis, ad vitam aeternam,

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Le chardonneret s’achemise,
La mésange mesdémone,
Le rossignol demésamoure,
L’aigle étévincue (par sa coquette),
La caille onsepèle,
Le tourterau berthoilagnase,
La corneille lamutit,
Le coq sigrue,
La grue felpiède,
L’effraie fondelère,
La colombe klébère,
Le cygne duzodiaque,
La fauvette tangotte,
La grive ettornère,
Le hibou dumonde,
L’hirondelle défauboure,
La huppe huppupourate,
Le merle opontit,
Le milan s’enrémote,
Le paon démoniome,
La paonne felcoude,
Le perroquet belzoreille,
Le pigeon quedalle,
La poule ozeudore,
Le canari poteure.

Il nous reste bien sûr à écrire le sens exact d’ozeudorer, d’opontir, d’ettornérer, etc.

J’avais bien commencé à le faire ci-dessous :

S’achemiser : tomber la veste et tout le reste pour émettre un chant d’amour enivrant.
(Zool. chansonnière : En certaines circonstances bien précises la Rikazaraille s’achemise tellement qu’elle finit même par s’apantalonner. Un bain de siège est alors nécessaire au refroidissement de ses ardeurs. Buffon. - "Histoire naturelle. Vol. XXIV, De Variétoche à Vermifuge".


Je ne roucoule pas d'un iota devant cette tâche gigantesque mais voilà, à cause des vacances et au vu du succès rencontré par cette initiative, nous sommes attendus sur d’autres chemins et du coup je manque de temps.

140718 A 023

Je vous dirai à mon retour si la mouche tsétsée, si le criquet alahoupe ou si la libellule uberlue. Pour cette dernière, ça ne m'étonnerait en rien !

19 juin 2015

De la Pérectitude avant toute chose

Je me souviens de « La Guerre des boutons », un film d’Yves Robert d’après le roman de Louis Pergaud. Le personnage de P’tit Gibus y déclarait : « Si j’aurais su, j’aurais pas v’nu ! ».

Je me souviens du Duo des fleurs et de l’Air des clochettes de l’acné de Léo Delibes. (Ah non, c’est Lakmé !).

Je me souviens qu’en cas d’arrêt intempestif de l’ascenseur, il faut appuyer sur le bouton alarme, celui qui affiche une petite clochette avec un drôle d’air. En cas de non-fonctionnement de ce bouton alarme, que doivent faire les claustrophobes ?

Je me souviens de « Si je porte des chemises à fleurs / c’est que je suis en avance de deux ou trois longueurs / ce n’est qu’une question de saison / les vôtres n’ont encore que des boutons » (Les Elucubrations d’Antoine).

Je me souviens que le péage de Saint-Arnoult-en-Yvelines constituait un gros point noir le dimanche soir. (Comment ? Je confonds « bouton » et « bouchon » ?)

Je me souviens des Inconnus et du sketch où Didier Bourdon disait « Il a pété un bouton, lui, hein ! ». Ah ? C’était un boulon ?

Boutons ! Boutons ! Je me souviens que Jeanne d’Arc gardait les siens à Domrémy. Elle les endormait le soir en les comptant et en leur contant ses espoirs de virer les Anglais de notre territoire : boutons les hors de France ! Non mêêêêh allô, quoi !

Je me souviens du bouton à cinq pattes, mais je confonds encore « bouton » avec « mouton ». Berde, alors !

Je me souviens que « La môme aux boutons » est une chanson de Pierre Louki dont l’interprète était Lucette Raillat.

Tant pis si ça vous donne des boutons : je vais vous la chanter aussi !
 

13 mars 2015

PALINODIES SUR PALIMPSESTE

DDS 341 barbe-bleueL’oubli du donjon

Le château s’étend tellement loin maintenant
Que le donjon se sent
Comme promis aux oubliettes ;
D’ailleurs sa porte est condamnée.
C’est là son triste sort que personne n’y entre,
Pas même sœur Anne à la tour
Mais elle en a tant dans son sac !

 

 

 

DDS 341 Didon-Enee-r1

Ce qui se passait dans la garde-robe

- Tu veux savoir le pire, Enée ?
Quand Madame à sa tour montait,
Quand ta dame était tourmentée,
Pour qu’elle cesse de dédaigner
Les joies et bonheurs de la vie,
Par bouffonnerie je vêtais
Ses habits et elle riait
Elle riait, dis donc, Didon !
Elle riait car, vois-tu,
Eh bien, ses beaux atours m’allaient.
Voilà, tu sais le pire, Enée.

 

 

 

DDS 341 verrou

Les pièces verrouillées

L’itinéraire de délestage
Vous conduit au 3e étage ;
Les gestes
Y sont lestes
Et l’âge
Plutôt volage ;
Bagatelle
Dans la dentelle
Et pourtant
- C’était tentant -
Il y a du lourd
Dans le velours !

 

Le rapport de Tartem-es-pion sur ce qui se passe aux jardins

Il paraît que les jardiniers
Chantent « Sous les palétuviers »
Nous le savons de source sûre,
Informés par Dame Serrure
Epouse Toutencarton,
Pauline de son prénom,
Concierge de son état
Qui nous chanta :
« C’est par le trou
Qu’on connaît tout ! ».

 

Ce qu’en disent les chevaux de retour

Quand le palefrenier par malheur n’est pas là
- Quelquefois il s’occupe de Lady Godiva ! -
Lady Chatterley pâlit.
Les fessiers déprimés n’aiment que l’écurie,
Prince Augias.
Il se passe au palais des choses dégoûtantes.
Appelez Hercule, au moins !
Faites cesser ce foin,
Nettoyez l’incurie,
Dont notre rapière est marrie !


Dans un salon du XIXe (étage, siècle, arrondissement ?)

Sur son divan de moleskine
Sophie, comtesse Rostopchine,
Aide le général Dourakine,
Complètement imbibé de kvas,
A organiser le complot
De la prise de Palavas-
Les-Flots
Afin de voir le bout du bout

Ils sont entourés de lumières
Et l’on rapporte
Qu’a un projet de cette sorte
Certaines lampes adhèrent

 

DDS 341 dubout

 

Réaction royale

Moi, Louis-Philippe XII, roi de France et de Pologne, je déclare ceci : la rumeur selon laquelle, en des parties reculées de mon palais, on ferait subir à mes opposants le supplice du pal, est sans fondement.

 

De la cuisine littéraire

Dans un coin du palais,
Une dame tartine
Tartine,
Tartine…

Et toi, que fais-tu d’autre, Joe Krapov ?

5 mars 2015

Fermé pour cause d’Inventaire à la Prévert

Au Bazar du Bizarre, si l’on fouine au hasard, c’est fou ce qu’on dégotte !
Un buste en bronze de Bizet sculpté par Jean-François Bizot,
Le portrait de Guizot peint au couteau aiguisé par Bézu,
L’arbre généalogique du bacille imbécile qui un jour décima toute la bande à Basile, ceux-là qui bizutèrent la belle Cé-Célimène à leur bal des oiseaux,
Un coup de boule de Zidane, un coup de corne de brumes humides du BZH (Breizh), une corne de Belzébuth,
Une lettre de Balzac pour déclarer sa flamme à sa cousine bête pendant que son cousin ponce,
Une autre lettre d’Olivier Besancenot pour candidater à la présentation de Nulle Part Ailleurs (mais non, Antoine, je déconne !),
Une besace de facteur (encore Besancenot ?) sur laquelle a reposé la tête de Booz endormi (natif de Besançon, Victor Hugo en rut, lorsqu’il la découvrit en perdit ses bésicles !),
Un bison pas futé perdu dans le blizzard parce qu’il a raté la bretelle qui menait à Bazouges-La-Pérouse,
Un vieux plan de Byzance ayant appartenu à Bajazet,
De sable et d’azur le blason de Blaise de Monbazillac 2 dit le Moelleux,

111chapitre_point_g

Un Mexicain basané sniffant du basilic,
Un bison ravi,
Un blues écrit par Count Basie,
Un boson né sous X dans un boxon de Buzenval,
La rive gauche du Zambèze,
Un parlement de Bretagne qui s’embrase quand on trouve son point G ou quand on lui dit un conte léger d’Anatole Le Braz (ça n’existe pas !),
La règle du jeu de zanzi que l’on joue dans le métro et aussi dans les bars de Zanzibar avec des gens zarbis aux yeux exorbités,
Un zébu qui bosse du dos, qu’un drôle de zèbre appelle the boss et qu’a peint un rapin surnommé Scapin, membre de l’école de Barbizon,
De vieux blazers et des blousons des blues brothers,
Un nœud de vipères et une folle mouche du coche ayant appartenu à Hervé Bazin,
Un uniforme de bachi-bouzouk avec le bazooka ad hoc,
Un sécateur géant pour tailler les bonzaïs balèzes,
Une paire de ciseaux pour tailler en biseau la barbe du bisaïeul,
Une bizyklette bleue pour les pays lipogrammatiques dans lesquelles la lettre « c » n’existe pas,
Un astéroïde bizarroïde en forme d’hémorroïde ovoïde,
Une photo de Marcel Bozzuffi déguisé en Bozo le clown,
Le baise-en-ville de l’évêque de Belzunce,
Un jeu de bésigue pour ceux qui vont vite en besogne dès lors qu’il s’agit de tricher,
Une virole de bec bunsen du Bas-Empire,
La partition de « La Biaiseuse » de Marie-Paule Belle « Je suis biaiseuse chez Paquin »,
La batte de base-ball de Camille Bazbaz,
Des trucs, des machins, des business
Et des bouses et des bouses et des bouses ! Jamais on en vit tant, même chez Félix le laid qui faisait de beaux meubles
Et, j’allais oublier :
Et un raton laveur !
Non, deux !

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Au Bazar du Bizarre on bazarde le bousin qui encombrait la remise du cousin, on largue les mérins qui font chier le marin quand la mer est mauvaise.

Mais tout cela n’est rien à côté de ce qu’on trouve dans le fourbi du voisin :
« Au Gourbi du Zarbi » !

Allez ! Salut les filles ! Bisous ! Et pour vous, amitiés, mes bons amis !

27 février 2015

PARTICIPATION LAPIDAIRE

J’ai toujours été bon élève
Sauf ici où je fais le cancre
- On m’a laissé voix au chat-pitre ! –
Aussi je n’ai jamais connu
Le supplice du porte-manteau.

On y suspendait autrefois
Les élèves dissipateurs.

C’est sans doute légende urbaine :
Le morveux pèse un certain poids
Et deux clous peuvent-ils tenir
Face à la lourdeur de ce crime ?

Qui plus est, nous étions
A l’école publique.

Si cela avait existé,
Ce n’eût été rien à côté
Des punitions dans le privé
Où les pauvres devaient réciter

 

DDS 339 Trois patères et deux navets

P.S. Qu’on me jette la première pierre :
On trouve en mon carnet parfois
Des liaisons mal-t-à propos !

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Le cahier de brouillon de Joe Krapov
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