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Le cahier de brouillon de Joe Krapov
4 décembre 2020

Entre les trous de la mémoire (2) (Défi du samedi n° 640)

Au réveil je lui masse le dos, surtout les trapèzes, là où la colonne se voûte un peu.

- Comment elle a roupillé, la bossue ? Cocardasse, Passepoil, Paul Féval !

Ca la fait rire de réentendre les noms des compagnons du chevalier de Lagardère. Elle, elle les avait oubliés. Pas moi. C’est comme Constance Bonacieux dans les Trois mousquetaires.

- C’est un joli prénom, Constance ! dit-elle.

- Parles-en à Mozart ! Constance Weber !

Et puis je passe toute la journée à transvaser des fichiers précieux d’un disque dur externe à un autre à cause d’une erreur Ox8007045D qui me fait craindre le pire pour leur survie.

Et je me retrouve à cogiter sur ces personnages de second rang avec lesquels je vis alors que tout le monde les ignore, les a oubliés ou s’en fout totalement.

La cousine Bette, le père Goriot, le général Dourakine, Tom Sawyer, Huckleberry Finn, Igor Wagner, Séraphin Lampion, Croquignol, Filochard, Ribouldingue, les Pieds nickelés. Céleste Albaret, l'inspecteur Lavardin, l’agent Longtarin qui est pourtant dans toutes les têtes du moindre décideur ou commentateur actuellement.

Dominique Appia, Léonor Fini, Roger Dean, Félix Labisse.

DDS 640 Appia 01 B Entre les trous de la mémoire

Dominique Appia - Entre les trous de la mémoire (détail) (1973)

- Quand un vieillard disparaît, c’est comme une bibliothèque qui brûle. Amadou Hampâté Bâ.

- Comme celle d’Alexandrie-Alexandra ! Joe Krapov.

Et puis toutes ces bêtises dont on n’entend plus parler qu’au jeu des mille euros : L’Hermione de Lafayette qui épate la galerie à Rochefort près de la corderie où sont nées deux sœurs jumelles nées sous le signe des gémeaux, Françoise Dorléac et Catherine Deneuve pour un film de Jacques Demy qui fut un entier succès.

J’en suis convaincu : toutes ces informations ne valent plus une roupie. Il vaudrait mieux qu’elles roupillent totalement et laissent de la place dans ma tête pour…

De la place à quoi ? Aux discours des politiciens, des médecins, des charlatans, des banquiers, des complotistes, au blabla d’Adèle van Reetha-Kouchovsky et des autres chroniqueurs et chroniqueuses des médias ? Au bruit des rappeurs, aux sirènes du black Friday, aux sanglots longs des tire-fesses arrêtés de l’hiver, aux associations charitables qui vous demandent de leur faire un legs et puis de mourir ?

Le seul endroit où ma mémoire me fout la paix, c’est quand je suis devant un échiquier. Toutes ces lignes, tous ces mouvements, toutes ces pressions, ces conjonctions de forces, ces menaces, ces gaffes à éviter ou à attendre, cette paire de fous effectivement bien supérieure aux cavaliers, ces pions qui sont l’âme des échecs comme disait François-André Danican Philidor, champion français du XVIIIe siècle également auteur d’opéras…

Bon je n’ai rien dit. Je ne sais pas si je ne préfère pas faire des insomnies et me rendormir jusqu’à 10 heures trente, finalement.

- Est-ce que c’est bon pour ce que j’ai, docteur, les dialogues du matin ?

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27 novembre 2020

Pierrot le fou (Défi du samedi n° 639

- Qu’est-ce que j'peux faire ? Ch’sais pas quoi faire !

- Jean-Luc Godard ! Pierrot le fou ! Pourquoi tu dis ça ?

- Parce que je suis bien embêté pour « quoi ? » !

- Pourquoi quoi ?

- Parce que « quoi ? », justement !

- Tu n’es pas très clair aujourd’hui !

- En fait je suis coi devant « quoi ? ».

- Devant quoi ? Je n’y comprends rien à ton baragouin ! De quoi tu parles ?

- C’est le sujet du Défi du samedi qui me chagrine !

- C’est quoi ?

- C’est « quoi ? ».

- Hé ! Ho ! T’arrêtes de jouer au jeu du perroquet ?

- Je dois écrire quelque chose à partir du mot « quoi ? » !

-Dis donc, tu pourrais prononcer les guillemets quand tu causes ! On te comprendrait mieux.

-…

- En attendant, ça devient n’importe quoi, ton Défi !

- …

- Je serais toi, j’enverrais « Rien ».

- Pas question ! Je me fais un devoir de participer tous les samedis !

- Non, je disais « Rien ». Tu envoies quelque chose mais c’est « Rien ». A la question « Quoi ? » tu réponds « Rien ».

- Toi non plus tu n’as pas prononcé les guillemets !

- Bon allez c’est rien, quoi !. Tu veux que je te fasse un dessin ?

- Pour quoi faire ?

- Pour répondre à « quoi ? » ! Enfin à « n’importe quoi ! » ! Je te dessine n’importe quoi, comme tu veux !

- Attends, tu me donnes une idée ! Un nain ! Un nain qui porte «quoi ? ». Tu pourrais me faire ça ?

DDS 639 - Marina B

***

Elle l’a fait. Merci, Marina B. !

Espérons juste que le mot de la semaine prochaine ne sera pas « Rien ». C’est encore plus dur à dessiner, rien, même si certains diront que c’est trois fois rien. N’empêche, à chaque fois, il faut le faire ! Eh quoi ? C’est ça, un défi, non ?

14 novembre 2020

Pas de temps à perdre ! (Défi du samedi n° 638)

S'il n'y a pas pléthore de délires sur le Défi du samedi, on ne pourra pas dire que c'est de ma faute !

Bonne lecture à vous !

Pas de temps à perdre ! / Marcel Proust

 

13 novembre 2020

Kiss me, stupid ! (remake) = Embrasse-moi, idiot ! (ris, mec !)

Où est passé mon ombilic
Sans lequel je n’ai plus rien d’chic ?

C’était un diamant synthétique
Qui brillait sous l’ciel des tropiques
Et qu’j’avais collé au mastic
Dans ce trou qui tombait à pic
Au bas d’mon thorax athlétique !

A-t-il filé en Amérique
Dans la vallée siliconique
Où de transhumanistes geeks
Font d’la chirurgie esthétique ?

A-t-il calté au Mozambique
Pour y chasser le porc-épic,
Le serpent python ou l’aspic
Ou d’autres animaux mythiques
Que l’on ne trouve qu’en Afrique ?

DDS 637 images

Y a-t-il messe à la basilique ?
Se prend-il pour une relique
De Saint Blaise ou Saint Dominique ?
A-t-il des prétentions bibliques ?
Veut-il pondre des encycliques ?

Pour qui se prend cet alcoolique ?
Sort-il du coma éthylique ?
Rêve-t-il de lieux idylliques ?
Se fout-il de la République ?

Fut-il arrêté par un flic,
Divaguant sur la voie publique,
Ayant coché au stylo Bic
Sur son ADD (1) famélique
« Je vais acheter de la gueuze Lambic
Pour agrémenter le pique-nique
Qu’on va faire chez les « Am’nez zique »
En chantant « Dominique nique » ?

Ce à quoi Longtarin réplique :

DDS 637 Kim Novak

- 135 euros ! Donne ton fric !
On n’a pas encore passé l’pic
Et pas fini le diagnostic
De cette maladie inique
Qui rend étique et rachitique
Le modèle capitalistique
De notre système économique.
En attendant nous on fait «Couic » !
On fait avancer le schmilblick
Et renfloue le Trésor public
En taxant les gens bordéliques. ».

Où est passé mon ombilic ?
Je perds tout et c’est ça le hic !
Je suis vraiment somnambulique
Depuis c’confin’ment fatidique !

Et puis surtout, nom d’une bourrique,
Pourquoi écris-je en italiques
Mes perditions métaphysiques,
Mes impressions mélancoliques
D’homme à qui manque, ainsi qu’Ithaque,
Son trou perdu quasi Proustique,
En marcel à côté d’la plaque ?

N’y a-t-il donc aucun indic,
Chez les Bouley ou les Lepic,
Pour me dire où donc ce loustic,
Ce zombi bidon d’ombilic,
A pu jouer les bucoliques ?
C’est plus la saison des colchiques
Ni celle où tourne l’alambic !
Est-il parti boire un tonique
Dans le bistrot de Kim Novak ? (2)

 

201113 285 010 redimensionnéejpg

- Sonic attack ! Do not panic !
As-tu r’gardé, vieil amnésique,
Sous ta pile de slips en chachrik ? (3)
Dans ce joli vase de Lalique ?
Dans tes tomes de Rubrique-à-brac ?
Dans l’ Larousse encyclopédique
Dans l’manuel de ton Kodak ?
Dans le pot de colle vinylique ?
Au pied d’l’applique ? Sous le clic-clac ?

- Ne cherche plus, Marie-Annick !
Il était dans l’ pot d’basilic !
Y’a des jours, j’ me fich’rais des claques !

(1) Autorisation de Déplacement Dérogatoire

(2) Il s’agit ici, tout au long de ce poème ( ?) d’une allusion au film de Billy Wilder dans lequel l’actrice Kim Novak qui joue le rôle d’une prostituée, à un moment donné du film, « cherche son nombril » qui a roulé par terre.

(3) Mercerisé comme il se doit depuis Pierre Dac et Francis Blanche.
 

6 novembre 2020

Les Malheurs de Solfie (Défi du samedi n° 636)

DDS 636 Aquarelle Solesmes IDepuis que je suis devenu musicien à temps presque plein, juste interrompu par des confinements gouvernimportementaux, c’est incroyable comme je souffre.

Né nul en solfège comme tout le monde, me voilà chargé d’écrire, de réécrire, de transposer des partitions musicales ou d’inventer des contrechants pour d’autres musiciens qui ne jouent pas d’oreille – c’est hors de leur portée ! – mais en lisant les petits signes noirs posés sur des lignes pleines de codes et pourtant aucun d’eux ne se débrouille comme un chef en informatique.

Mais bon, c’est normal, c’est moi le chef, donc c’est à moi de bosser ! Alors OK, je m’en tire très bien avec Noteworthy composer, Van Basco Karaoké et Partitionsdechansons.com mais là, faudrait voir à ne pas pousser le bouchon trop loin avec le chant grégorien et ce neume dont je n’avais jamais ouï parler! Les grands rigolos de l’abbaye de Solesmes, désolé, je les laisse à Vegas-sur-Sarthe : il habite plus près !

Allez, chantons maintenant !


Mon Neume

Sur cette terre ma seule joie, mon seul bonheur
C'est mon neume.
J'ai donné tout c'que j'ai, tout mon temps et toute ma sueur
A mon neume

Et même la nuit, quand je rêve, c'est de lui,
De mon neume.
Ce n'est pas qu'il est beau, qu'il sonne juste ou qu’il sonne faux
Mais je l'aime, c'est idiot,

Il est carré
Mais ses épaules
Par du carton
Sont rembourrés
A l'Auvergnate

Etc.

 

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30 octobre 2020

Chassez le naturel, il revient au mégalo ! (Défi du samedi n° 635)

Un·e mégalomane, c’est quelqu’un·e qui aime beaugacoup la mugasique.

Un·e mégalopyromane c’est quelqu’un·e qui met le feu à toute sa ville rien qu’en la prenant en photo.

201010 Nikon 064

Un·e mégalomordéfinomane c’est quelqu’un·e de complètement piqué qui trouve son bonheur en déposant un texte chaque semaine sur le Défi du samedi.

Et par-dessus-tout ça il y a le mégalomusic-hallomane qui se croit obligé de trouver et chanter une chanson relative au mot choisi par le mégalowalrusonowheremane qui est le tenancier de ce lieu de mégalodébauche ou de mégaloperdition.


P.S. Mégalomane ! Mégalomane ! Il n’existerait donc pas de mégalowomane ?

 

23 octobre 2020

Amour, castagnettes et tango (Défi du samedi n° 634)

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- Lasso ! Lasso ! Tout de suite j'ai pensé à elle !

- La femme au lasso ? C'est quoi, son titre de gloire ?

- Elle en a attrapé six, quand même !

- D'un coup ? Comme le petit tailleur qui a abattu sept mouches et qu'on envoie combattre des géants ?

- Non, pas d'un coup, c'est interdit chez nous. Ca lui a pris quelques décennies.

- Pour attraper six mouches au lasso ?

- Non, six maris.

- Mais de qui tu parles exactement ?

- De Gloria Lasso !

- C'est qui ?

- Une chanteuse des années cinquante.

- Ah, je vois ! Du coup tu vas encore nous balancer une chanson de ton temps !

- Non, je ne vais pas vous interpréter une chanson de mon temps, je vais vous chanter une chanson de Montand !

- T'es difficile à suivre aujourd'hui. Tu nous parles de Gloria Lasso et tu ne veux pas chanter une de ses chansons ?

- Non, j'ai préféré une chanson d'Yves Montand qui parle de lasso.

- Tous aux abris, les gars, les filles !

 

16 octobre 2020

1, 2, 3, couvre-feu, partez !

Fermeture des écoles, des bars, des restaurants, des lieux de culture, des salles de sport, des stades.

Port du masque obligatoire.

Gestes (d’Alain) barrières.

Fin des embrassades et du serrage de paluches.

Ausweis ! (la délirante Autorisation Dérogatoire de Déplacement !)

Confinement généralisé avec juste une heure de sortie autorisée par jour.

Déconfinement.

Rebelote.

Couvre-feu !

On le sent bien, la prochaine étape va être l’obligation de garder le kimono lorsqu’on s’adonnera aux joies du kama-soutra !

Moi, à ce sujet, ce que j’attends depuis longtemps, c’est qu’une au moins de mes amies chanteuses se lance dans l’interprétation, même en collectif, je suis toujours prêt à aider, des « Nuits d’une demoiselle » de Colette Renard.

Je crois que je peux attendre longtemps. Toutes des dégonflées ! Preuve qu’il y a encore à débattre, n’en déplaise à l’abbé Attaignant,  du mot et de la chose.

Alors, tant qu’à faire, je m’y colle. Bouchez-vous les oreilles avec la ceinture noire de votre kimono ! Il n’y a pourtant pas là de quoi fouetter un chat comme aurait dit le marquis de Sade que je n’ai pas plus lu que le Kama-soutra ou Cattleya d’la joie Proust !

 

9 octobre 2020

Copie presque blanche (Défi du samedi n° 632)

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Mon pauvre jacquemart ! Bredouille !

2 octobre 2020

99 dragons : exercices de style. 61, Récit de rêve (Le Défi du samedi n° 631)

Saint-georges par Baden Powell (communiqué par Baden Powell le 27-09-2020) 127705243

Ah la la ! Quel imbroglio ! Je me suis réveillé ce matin dans un état proche de l’Ohio ! Quelle belle série de rêves idiots !

Primo, j’étais attelé à un chariot et j’allais dire des fabliaux à la Taverne d’Attilio – où était-ce le Don Camillo ? – pour un public de gens spéciaux, drôles de zoziaux par trop joviaux tous venus de Bonifacio ou d’Ajaccio où souffle ce vent de folie qu’on appelle le Libeccio. On me dételait du chariot, on me poussait sur les tréteaux et mon impresario me lançait depuis les coulisses :

- Vas-y ! Chante leur « O sole mio » ! Tu enchaîneras ensuite avec « Si tu vas à Rio » de Dario Moreno puis « Le petit joueur de flutiau » de Brassens.

J’étais tétanisé, sans voix, agonisant, bon pour un passage en cardio. Il est vrai que les dragons ne chantent pas ce genre d’airs familiaux que l’on entend à la radio ou qu’on joue sur l’autoradio. Ils n’ont pas la voix d’un loriot ni celle de Don Juan Tenorio. Je n’ai rien d’un griot et s’il me fallait un jour fréquenter la musique, je préférerais de loin l’adagio d’Albinoni ou le Juditha triumphans, ce bel oratorio de Vivaldi, voire les Capriccios de Paganini.

Bref je restais muet devant le micro et les Corses, peu conviviaux au naturel, devinrent bientôt antisociaux voire triviaux puis vipériaux, me balançant des noms d’oiseaux et des glaviots. Le calme s’en revint lorsque j’ouvris la gueule et que d’une flamme puissante je mis le feu à tout le patio ! Houla ! Comme ils sont redevenus cordiaux ! Seulement, la tronche du proprio !

Ayant fait place clarinette je jouai alors le trio des quilles de Mozart et des flûtes pour aller dans des lieux plus enchantés.

Deuzio, rêve encore plus dingo : au bout du viaduc de Millau je rencontre un autre barjo avec des habits ecclésiaux, des affûtiaux de nobliau, monté sur un bidet tout blanc et ses grands chevaux qui me demande mes fafiots (si vous n’avez pas votre Gaffiot, je vous traduis : les fafiots ce sont les papiers).

Il me questionne :

- D’où c’est que vous venez ?

- De la station Campo–Formio, c’est direct avec le métro !

- Où qu’vous allez ?

- C’te question ! A Mogadiscio, San-Antonio, en Ontario ou aux pays équatoriaux ! A Quimper, aux faïences Henriot ou à Baguio 78 voir jouer Tolia Carpovio contre Victor Kotchnio !

- D’après ce que j’vois d’écrit ici, vous vous appelez Marcel Petiot ? qu’il continue, le Fantasio.

- Jamais d’la vie ! C’est quoi, ce nouveau scénario ? Tu vois bien qu’je suis un bestiau ! J’m’appelle Elliott ou Emilio, je suis de la classe des marsupiaux et champion de France des arts martiaux. Et toi, t’es qui, Super Mario ?

Le maigriot, sur ses ergots, prend des airs inquisitoriaux, aérospatiaux, comme Blériot chez Latécoère, et manche à balai dans le derrière, mordant comme un chiot en colère, d’humeur guerrière, décline son identité :

- Tout le monde m’appelle San Giorgio. J’suis c’qu’ on appelle un estradiot ou un stradiot, un éclaireur qui vend du bio aux provinciaux. J’ suis envoyé par le daïmio pour retrouver le salopiot qui boulotte toutes les côtes d’agneau et qui a foutu l’feu au studio ! Numérote tes abbatiaux ! Prépare ta tête pour le billot, docteur Petiot !

Voilà-t-y pas que ce salopiot m’balance un chtard dans les tuyaux ! Oh la la ! Ca va être sa fête ! J’vais lui réclamer des agios, au loupiot ! Tu vas voir, tristesse d’Olympio, qu’t’eusses mieux fait d’choper la polio ! J’vais t’soigner ton compère-Loriot ! J’vais t’transformer en carpaccio ! En atriaux, eh, Pieds nickelés !

Y eut-il massacre à l’île de Scio ? Si le viaduc était un bateau, lequel des deux chut du rafiot ? Se battit-on (Oh chou ! Ma chère !) avec brio ?. (Oui je sais Battiston-Schumacher, c’est nul, mais, à contrario, c’était aussi dans le rêve !). Je ne sais plus : c’est à ce moment-là que je me suis réveillé pour aller pisser.

Tertio : une fois que j’ai eu replongé, je me suis retrouvé dans le bus n° 11 dans une ville nommée Rennes avec un masque sur le visage et je lisais un in-folio sur le catalogage des fonds patrimoniaux. Il y avait plus loin une fille en robe rose, masquée elle aussi, qui appuyait sur le bitoniot pour demander l’arrêt du char à la station Charles Géniaux. Je l’ai bien reconnue la fille ! Elle s’appelait Isaure Chassériau. C’était la belle-fille du député Guyot-Desfontaines ! Mais après elle a disparu et j’ai fini ma nuit tranquille en censurant tout le restant du matériau.

***

Bon, c’est pas le tout ça. Qu’est-ce que j’ai sur mon agenda aujourd’hui ? Ah oui. « Aller bouffer des brebis en Libye ». Pourvu que je ne tombe pas là-bas sur un de ces frappadingues adverbiaux d’ces bas du Front Police à Rio !

St-Georges patron de Cacéres par Walrus 127705049

Illustrations aimablement fournies par notre bien-aimé oncle Walrus
que je remercie de son soutien à l'entreprise Nonante-neuf !

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