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Le cahier de brouillon de Joe Krapov
texte d'atelier d'ecriture
28 décembre 2018

Au pied de six troènes

Ne lycoperdons pas de temps
Appuyons sur le champignon !
Allumons tous nos lumignons
Suivons la route en cahotant
Amis 6 basidiomycètes !

Champions de spore automobile
Au bruit des vesses de loup qui pètent
Affrontons l’énorme tempête
Du futur qui nous obnubile
En passant gaiement nos vitesses !

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Il n’y a d’amanite qu’amère
Et le bolet rote au ravin
Avec des bruits de chanterelles !
Entends ces chants de collybie
Et ces concertos de Coprin !

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Le clitocybe nébuleux,
Prends donc pied velouté, voisine,
Lorsque l’entolome est brillant
Et le gymnopile pénétrant !
O le délicieux lactaire !

L’inocybe de patouillard
Lorsque la nonnette est voilée
Russule émétique et fétide
Et pleurote du panicaut
Sur la xylaire polymorphe.

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Ne lycoperdons pas de temps
Appuyons sur le champignon !
Fuyons le vain haineux !
De ce rallye nocturne
Devenons les champions !

Giro Girock’n’roll !

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21 décembre 2018

ÊTRE MÈRE DE TROIS POULPIQUETS, À QUOI BON ?

Puisque je vous dis qu’on n’en trouve plus qu’au fond des bois la nuit !

Vingt ans de présence en Bretagne ! Dix ans de publications massives de photos prises ici ou là !

Résultat des courses : 5 malheureuses représentations de ces faillis korriganed !

 

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Par contre, qu’est-ce qu’il y a comme trolls sur Internet ! Moi le premier ! 

30 novembre 2018

SI LES RICAINS N’ÉTAIENT PAS LÀ

Hula hoop ! Notre oncle Walrus croit encore qu’il va nous faire suer en nous sortant ce mot et cet objet-là ! Ou alors il imagine peut-être que les participantes du Défi vont jouer les Jane Fonda comme sur la vidéo d’accueil ! Je m’étonne d’ailleurs qu’il ne nous ait pas encore imposé de plancher sur « burnous », « canicule », « sauna » et « laxatif » dans ce même esprit-là de nous en faire baver à l’exemple du dernier « gastéropode » !

Chez moi les choses sont très simples cette semaine. Le hula hoop fait certainement partie de ces objets qui nous sont venus des Etats-Unis, une fédération d’états que nous appellerons, à la suite de Joye, les Tazunis ou La Tazunie et dont les habitants sont appelés Tazunien.nes, Américain.e.s ou Ricain.e. s, surtout pour cette dernière dénomination, par Michel Sardou !

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Comme toute population colonisatrice et impérialiste plongée en milieu hostile (???) les Tazunien.ne.s ont un goût prononcé pour le port d’armes, pour le tirage dans le tas de tout ce qui ne leur ressemble pas et pour la diffusion mondialisée de leurs inventions ou productions culturelles. Pas tous et toutes, heureusement, mais ça a été longtemps comme ça et moi, si je suis manichéen, ce jour, c’est parce que j’ai trop regardé Walt Disney !

Maintenant vous êtes comme moi, vous êtes libres de ne pas vous filmer avec un hula-hoop autour du ventre, de ne pas consommer ce qui nous vient d’outre-Atlantique si ça ne vous agrée pas ou si ça vous barre fixe ! Et d’ailleurs il y a tellement à boire et à manger, à voir et à digérer ou pas dans les inventions tazuniennes que je me suis proposé de classer tout ça dans un tableau Excel à trois colonnes.

Je les ai nommées ainsi :

+ positif

J’aime ou j’ai aimé cela

- Négatif

Ce n’est pas vraiment ma tasse de tea party et encore moins mon verre de Coca-Cola

= indifférent

Ca m’est égal, pourquoi pas, tout le monde est libre dans le monde libre (en théorie !)

C’est évidemment complètement subjectif mais personne ne vous interdit de faire votre bilan personnel des apports tazuniens à votre environnement. La semaine prochaine, si c’est le mot «izba» qui nous est proposé on pourra faire la même chose avec les Russkofs !

+

-

=

Les Marx brothers

Le drive-in et ses dérivés

Le base-ball

Tex Avery

Le fast-food

Le jazz

Charlie Chaplin

La guerre au Viet-Nam

Le chewing-gum

Robert Altman

La bombe atomique sur Hiroshima et Nagazaki

La funk music

Walt Disney

Walt Disney

Walt Disney

Terry Gilliam

L’utilisation d’avions renifleurs pour trouver des armes de destruction  massives en Irak et aller y foutre le bordel

L’envoi dans l’espace de trois clampins qui ne ressemblent pas à Tintin avec pour objectif de les faire marcher sur la Lune

« O’ brother » des Frères Coen

Les gratte-ciel (je suis de plus en plus acrophobe)

Elvis Presley

Audrey Hepburn

Woody Allen

Superman

Marilyn Monroe

Le général Custer et les “guerres indiennes »

Robert Crumb

Billy Wilder (oui, je sais il est Autrichien de naissance)

La chaise électrique

Edward Hopper

Jerry Lewis

Donald Trump

Hollywood

Le western dans sa déclinaison B.D. européenne (Lucky Luke, Chick Bill, Teddy Ted, etc.)

Le rap

Le western dans sa déclinaison cinématographique y compris façon, spaghetti

Steve Warson chez Michel Vaillant (dans le même esprit)

 

The Grateful dead

Neil Young (oui je sais, il est canadien de naissance)

 

The Jefferson airplane

Emmylou Harris

 

Madonna

The Nitty gritty dirt band

 

Jimi Hendrix

The Ozark Mountain daredevils

 

Cassius Clay

Le concept du Festival de Woodstock

 

Janis Joplin

Le concept du juke-box

 

George W. (Whatelse) Clooney

Francis Scott Fitzgerald

 

 

Les Peanuts de Charles M. Schultz

 

 

Donald Westlake

 

 

Fredric Brown

 

 

Clifford D. Simak

 

 

La guitare électrique

 

 

Last but not least : Joye !

 

 

 

23 novembre 2018

IT'S A LONG WAY TO COLUMBARIUM !

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A chaque fois que le vent soufflait dans les branches de sassafras, Bianca Lafolia faisait entendre sa tragique chanson. On eût dit un opéra de Verdi, dramatique et larmoyant à souhait, et on en versait des larmes, et on reniflait et on se tamponnait les yeux avec nos mouchoirs ! Enfin, façon de parler parce que Pascouché et moi on est surtout des escargots.

Bianca Lafolia a tenu trois saisons et ce jour d’hui, le vingt novembre, elle a fini par céder à la pression des éléments déchaînés : les incendies de Californie, les défilés de gilets jaunes, de bonnets rouges, de blouses blanches, de délégués du congrès des maires à écharpe tricolore, de la moustache d’Edwy Plenel en goguette à Villejean. Elle n’était plus très bien dans son assiette, elle est tombée, elle s’est écrasée au sol, elle est morte. Dès que j’ai su la nouvelle je suis allé prévenir Pascouché.

- Qu’est-ce qu’il y a, Buvard ? Tu ne vois pas que je suis en train de trier les granulés bleus et les pots de yaourt emplis de bière qui nous empêchent d’accéder aux salades qu’on raconte dans les télés ? Ceux-là, d’ailleurs, quand est-ce qu’ils vont nous rendre Apostrophes ?

Pascouché est un intellectuel susceptible et irascible. C’est une célébrité dans son genre mais il n’est pas prétentieux pour autant ni pour deux ronds de carotte. Il s’appelle Pascouché et il est célèbre parce que vous avez toutes et tous entendu parler de lui. Dans les manuels de calcul utilisés pour enseigner la multiplication, la division et autres opérations en option aux petits des humains, c’est lui qui escalade le poteau d’1’80 m de hauteur en grimpant 60 centimètres le jour et en redescendant 15centimètres la nuit. On demande au bout de combien de temps il atteindra le sommet du panneau.

- Eh bien ! On n’est pas couchés, se disent les parents des mioches en se grattant la tête.

- Et moi, quand est-ce que je dors, dans cette partie de yoyo ? C’est bien la peine d’avoir sa maison sur le dos si on ne peut pas se coucher dedans quand on veut ! a répondu Pascouché.

Pascouché n’a jamais tiré aucune gloriole de cette notoriété-là.

- Ca m’a juste forgé un peu plus le caractère. Comme la fois où j’ai réussi à battre le grand maître Limassov au tournoi d’échecs de Dieppe. Qui plus est en blitz !

La cadence du blitz, chez nous les escargots, est de quarante coups en trois jours puis de vingt coups en deux et enfin d’un jour pour terminer la partie. Avec un incrément de trois heures par coup joué.

- Notre amie Bianca Lafolia a cassé sa pipe cette nuit. Est-ce que tu veux bien m’accompagner à son enterrement ?

- Y’a pas une entourloupe non plus derrière cette histoire-là ? Je me suis déjà fait avoir une fois avec les cancres des prés verts dont le porte-plume redevient oiseau ! Je les connais, les mômes ! En sortant de l’école ils nous ramassent puis nous oublient dans un recoin de l’espace-temps et on est condamnés à tourner en rond dans un vieux souvenir de grand-mère ! Ou dans une cage à képi qui ne salue plus rien !

- Il paraît que ce sera une crémation et qu’on a besoin de nous pour établir la liste des chansons qui lui rendront hommage.

- Ah ? Un teppanyaki ? Alors ça marche, biloute ! On va aller l’oscariser, notre copine ! Tiens j’ai déjà une idée de titre : « Flamme pure et légère » !

- Ah oui, « la légende du feu » ! Ou bien « Allumer le feu », de Johnny !

- Dans « Mon père m’a donné un mari », la jeune femme met le feu au lit. Ca te dirait ?

- T’es fou, toi ! On ne peut pas chanter de chansons cochonnes dans ce genre de cérémonie funéraire !

- En tout cas moi je ne chanterai pas celle d’Yves Montand, même si on répond à l’appel.

Là-dessus on s’est mis en route pour aller enterrer la feuille morte.

16 novembre 2018

Mille fanfreluches !


 
- OK, je ne suis pas un orfèvre, comme disait Henri-Georges Clouzot, mais pour pouvoir porter pareilles fanfreluches il faut appartenir à un certain genre de greluche : une nature un peu riche, pas moche, avec un tralala de derrière les fagots, genre Suzy Delair. Jolie paire de loches et de miches, bouche en cul de poule et elle-même poule de luxe à vous en boucher plus d’un coin tant elle est fraîche et franche quand elle guinche ou aguiche. Elevée par des Apaches à soulever l’artiche d’un vieil aristoloche à brioche et postiches. Le contraire d’une godiche, une pouliche qui s’affiche et dit « chiche » et se pourlèche dès qu’il s’agit de bamboche et de vous faire les poches. Le genre de Miss Fischer, chapeau cloche et belle broche qui flaire les anicroches avec sa tête de pioche, qu’en a dans la caboche, qui jamais ne trébuche et approche sans embûche de l’anguille sous la roche. Le genre pas pressé d’avoir une belle-doche ou d’élever des mioches. Guêpière et longs jupons, patchouli Chinchilla, bas résilles et boa, truc en plumes à la Zizi Jeanmaire. Qui pourrait correspondre à ça dans l’agenda du notaire à cravate qu’on a retrouvé noyé dans le Rhône ?

- Il se rendait tous les mercredis place Bellecour à Lyon, commissaire ! Chez une horizontale pour une heure de débauche. Genre « taloches, cravache, tu m’attaches pour que je m’amourache. S.M. moi non plus ! Sacher Masoch plein la sacoche ! »

- Le nom de la pimbêche, inspecteur Coluche ?

- Une nommée Amélie Méluche.

- Allez on se dépêche ! Avec un peu de chance on la pêche dans sa crèche. Mandat de perquisition, menottes et tout le toutime. Gyrophare et fourgon. Direction Lugdunum, non d’un petit bonhomme !

Après tout va très vite. La bignole, une vieille chouette chevêche (pie grièche ?) qui pitanche, est revêche et nous fait la tronche. Elle ouvre l’appartement car on a carte blanche et surtout bleu blanc rouge. Amélie Méluche a fait ses valoches. Dans le tiroir du bas on trouve le bas résille, frère jumeau de celui avec lequel, tout étranglé, le notaire passa l’arme à gauche. Mandat d’arrêt, portrait-robot de la petite biche, police des gares et des frontières. De plumes d’autruche à billet pour l’Autriche, il y si peu de lettres à changer ! Ca s’agite comme dans une ruche, de Perrache jusqu’à Pantruche

- Trop fastoche, cette affaire ! se dit le commissaire. Pourquoi ai-je l’impression, mille fanfreluches, nom d’un Caldoche, qu’on me prend pour un fantoche ? Qu’on me fait des niches ? Que l’on m’emmanche ?

La réponse est ici (et ce depuis dimanche !).

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7 novembre 2018

J'ENTENDS DES VOIX !

Lakévio 128 Norman Rockwell 121717782- Mon anacoluthe !

- Mon bachi-bouzouk !

- Ma bayadère de carnaval !

- Mon amiral de bateau-lavoir !

- Mon anthracite !

- Mon anthropopithèque !

- Ma bombe atomique  !

- Mon brontosaure !

- Ma bougresse de Papoue des Carpathes !

- Mon bulldozer à réaction !

- Ma calembredaine !

- Mon cigare volant !

- Ma cannibale emplumée !

- Mon cataplasme !

- Ma catachrèse !

- Mon clysopompe !

- Ma coloquinte à la graisse de hérisson ! 

- Mon concentré de moule à gaufre !

- Ma cornemuse !

- Mon coupe-jarret !

- Mon cyclone ambulant !

- Mon Cyrano à quatre pattes !

- Ma diablesse !

- Mon doryphore !

- Mon ectoplasme à roulettes !

- Mon écornifleur !

- Ma fatma de Prisunic !

- Mon forban !

- Ma grenouille !

- Mon gyroscope !

- Mon hérétique !

- Mon hydrocarbure !

- Mon logarithme !

- Mon loup-garou à la graisse de renoncule de mille tonnerres de Brest !

- Ma marmotte mal réveillée !

- Mon mérinos mal peigné !

- Mon moussaillon de malheur !

- Mon marin d’eau douce !

- Ma nyctalope !

- Mon ophicléide !

- Ma péronnelle !

- Mon phlébotome !

- Ma petite tigresse !

- Mon Polichinelle !

- Ma polygraphe à chapeau branque !

- Mon porc-épic mal embouché !

- Ma pyromane !

- Mon Ravachol !

- Mon sapajou d’amour !

- Mon simili-Martien à la graisse de cabestan !

- Mon vampire !

- Ma vieille baderne !

- Ma vieille perruche bavarde !

- Mon vivisectionniste !

- Ma Zapotèque ! 

- Mon zouave à la noix de coco ! Si tu savais comme je t’aime !

- Et moi donc !

- Quel dommage que nous n’existions pas…

-… et que nous ne soyons qu’une émanation de Norman Rockwell, médium en transe…

- …napolitaine !

2 novembre 2018

VITE EXPÉDIÉ !

Le daguerréotype est un peu l’ancêtre du selfie. C’est un procédé primitif de capture d' images de vieilles badernes alors que le selfie est un procédé moderne de capture d’images de primitifs par eux-mêmes.

Le stéréotype n’a rien à voir avec la capture du son par les oreilles gauche et droite ni avec la monogamie. Celle-ci n’engendre pas forcément la monotonie - voyez donc Vegas et Germaine ! - alors que la polygamie provoque très souvent la polyphonie surtout en Corse. Pour monter gaiement au septième ciel, le meilleur moyen reste bien sûrle funnyculaire. Pour dormir sur vos deux oreilles, éloignez les coucous, surtout les Suisses. Ils ont tendance à sonner toutes les heures et à pondre en stéréo faux-nids chez les autres.

Quant à la linotype elle n’a pas de rapport avec le linoléum ni avec Lino Ventura. Elle aussi est assez âgée et n’imprime plus guère.

Il faudrait parler aussi du préfet Poubelle qui laissa son nom à une boîte à ordures alors qu’il était toujours propre sur lui et moralement irréprochable.

Donc ce monsieur Daguerre est l’inventeur d’un procédé photographique grâce auquel une image était captée sur une plaque d’argent polie. Aujourd'hui, l'argent, sonnant et trébuchant, jure pis qu'un charretier.

Janis et Daguerre ne sont pas des adverbes de temps. On ne peut pas écrire : « Janis, j’écoutais des 78 tours de Scott Joplin » ni « Daguerre on disait « oncques » pour parler de l’ancien temps ou pour saluer le frère de sa mère ou de son père ».

Par contre « Jadis et naguère » est le titre d’un recueil de poèmes de Paul Verlaine datant de 1884.

Mais même s’il s’intéressa à la photographie, je ne vais pas vous reparler de Rimbaud. Fabrice Luchini fait ça mieux que moi ! 

26 octobre 2018

Venez donc prendre le café !

1

Tous les jours les épouses d’ouvriers de la cité minière
S’invitent les unes chez les autres à tour de rôle.
A peine les époux ont-ils tourné le coin de la rue
Que ces dames se rassemblent chez Lady Simone autour d’une tasse café.

C’est que depuis la veille, on a plein d’anecdotes à se narrer
Et il est bien plus agréable de converser en buvant du café.
On médit surtout de dame Philomène
Une originale qui a la fâcheuse habitude de fréquenter les débits de boissons locaux.

Refrain

Venez donc prendre le café !
Un bon petit café
Un petit noir extra !
Profitez-en, il est encore chaud
Venez donc prendre un petit café !

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2

Parfois on use de stratagèmes pour venir bavarder avec sa voisine :
« Je n’ai plus de thym ! Pourrais-tu me dépanner d’une échalote ? »
Heureusement dans chaque habitation de la rue
La cafetière est toujours posée sur le coin du feu.

C’est réconfortant d’avoir d’aussi charmantes voisines,
Qu’il s’agisse de Jeannette, de Suzanne ou bien de Pauline.
Ces dames ont sûrement fait un stage au Brésil
Car leur café est tout sauf de la camomille.

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3

De la lavasse, ici, de toute façon, on n’en boit pas.
Le café de ces dames est si fort qu’il donne des palpitations.
Le café, comme dit Marie Toutouille,
C’est meilleur arrosé avec du genièvre.

On y trempe un sucre pour faire un canard, on le déguste
C’est terriblement bon. Rien à voir avec le jus de chaussette de Monsieur Clooney !
Allez dame Amélie, reversez m’en donc une tasse si cela vous agrée !
Bien faire et laisse dire ! Ignorons les mauvaises langues qui pourraient médire sur notre compte !

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N.B. On aurait bien tort de croire que je n'ai pas respecté la consigne de mon cher voisin l'oncle Walrus !
Ceci est en effet ma traduction en français soutenu de la chanson d'Edmond Tanière "Eun' goutt' ed jus" que je vous interprète ci-dessous dans ma langue natale, le ch'timi :

 

19 octobre 2018

Des manières un peu cavalières !

 "Un bachi-bouzouk ou bachibouzouk (du turc başıbozuk, littéralement «sa tête ne fonctionne pas ») est un cavalier mercenaire, de l'armée de l'Empire ottoman, avec un armement non standardisé et en pratique très léger, et une discipline faible. Ils sont comparables à ce qu'étaient les hussards au XVIIe siècle dans l'armée autrichienne, ou à d'autres corps de guerriers irréguliers ou supplétifs."

Ailleurs on trouve la traduction « cavalier irrégulier »."


Ca n’est vraiment pas gentil, ô grand Turc !

Au regard de ce combat-là, vous nous devez pourtant une fière chandelle ! En quoi était-il utile d’échanger votre évêque contre le bachi-bouzouk blanc que vous aviez acculé à la bande ? Etait-ce bien prudent d’établir vos fortifications à l’aile roi avant même que l’adversaire n’ait choisi où installer son siège ?

Vous avez vu mes manœuvres, mon cheminement ? De c8 à d7 pour prendre le relais de mon pareil en f6 et puis finalement, tout le travail en e4, menace sur f2, contrôle du château royal, capture de la dame en d2 puis dégagement en b1 et dernier échec fatal en c3 avant écrasement du roi adverse par la tour et les deux fantassins avancés ! Joli travail, non ?

Alors dire de moi que ma tête ne fonctionne pas, c’est quand même fort de café turc !



Cliquez ici pour voir la bataille !
12 octobre 2018

En bateau, Chassériau !

Vous voulez vraiment que je vous arnaque en vous parlant d’arnaque ? 
Pas de problème !

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- Non mais tu te rends compte, Kiki ? Ce type qui monte dans la voiture, c’est le présentateur de la météo à la télé ! Il nous a prévu un temps superbe pour toute la semaine et lui il se balade avec un imper et un parapluie ! Quelle arnaque !

- Wharf ! Wharf ! [Traduction : Pauvre Isaure Chassériau ! Qu’est-ce que tu peux être crédule !]

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